Travail hybride, pour économiser
Plus de 80 % des CFO considèrent le travail hybride comme un moyen de réaliser des économies, selon IWG. En Belgique et au Luxembourg aussi.
78 % des CFO réduisent leurs coûts en raison des incertitudes économiques persistantes et 81 % considèrent le travail hybride comme un excellent moyen d’atteindre leurs objectifs d’économies, rapporte IWG à l’issue d’une étude internationale. Même tendance en Belgique et au Luxembourg. 74 % des chefs d’entreprise interrogés déclarent envisager (ou être déjà en train) de passer à des espaces de bureaux partagés ou de donner à leurs collaborateurs l’accès à des espaces de coworking.
En plus de l’argument d’un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle et donc le bien-être des employés, le travail hybride impacte de de manière significative les résultats d’une entreprise, soutient Mark Dixon, Founder & CEO, IWG. « Les avantages liés aux coûts continueront d’accélérer sa croissance. En particulier en période d’incertitude économique… »
Au moins pour cinq ans
92 % des CFO interrogés ont déclaré que leur entreprise avait été financièrement touchée par les incertitudes économiques et l’inflation au cours de l’année écoulée. Pour les deux tiers, nous sommes actuellement en récession. Dans ce contexte, 81 % des CFO interrogés considèrent le travail hybride comme un moyen de réaliser des économies.
Et ça ne changera pas. Comme le constate Mark Dixon, 67 % des directeurs financiers interrogés développeront le modèle hybride… au moins pour cinq ans.
La mutation se poursuit
Aujourd’hui, montre l’étude, trois CFO sur quatre déménagent ou cherchent activement à déménager dans un bureau partagé ou un espace flexible. Et 64 % ont déjà réduit leur espace pour accueillir le travail hybride.
On voit aussi qu’ils agissent en tant que décideurs lorsqu’il s’agit de décisions concernant l’espace de bureau. En plus de réduire les coûts, ils réduisent les nouvelles embauches (54 %) et poussent au passage à un bail de courte durée pour des bureaux (48 %).