44% des organisations s’estiment bien engagées dans la transformation des infrastructures… sans l’avoir achevée. Bref, il y a encore du travail, constate Econocom, sponsor de cette étude inédite.

La transformation des infrastructures est encore un travail en cours, assurent 82% des CIO européens par PAC (CXP Group) pour le compte d’Econocom. Et si la quasi-totalité des organisations européennes sont désormais pleinement engagées dans la transformation des infrastructures, la plupart d’entre elles ont encore un long chemin à parcourir. Performance et protection des données sont les objectifs de la transformation digitale.

On notera aussi que 38% des organisations en sont encore au tout début de leur parcours, alors que 44% s’estiment bien engagées dans cette transformation… sans l’avoir achevée. Bref, il y a encore du travail !

«Au travers la transformation de l’architecture IT, les entreprises accordent une grande importance à la disponibilité et à la performance, observe Jean-Luc Couasnon, Director, Infrastructure Advisory Services, Econocom. L’infrastructure est maintenant reconnue comme étant essentielle, car elle prend en charge les principaux processus opérationnels de l’organisation.»

Pour les 300 décideurs interrogés en Europe, les pressions exercées par le marché sont la première raison de transformer les infrastructures. L’objectif le plus cité (57% en Europe) est ainsi de répondre à la demande des clients, juste devant la volonté d’exploiter de nouvelles opportunités commerciales (49%).

À l’ère de la transformation digitale réclamée par les métiers, l’excellence opérationnelle est un facteur clé de succès. Pour servir cette excellence, les CIO et autres responsables ICT s’attachent à renforcer les performances et la disponibilité de leurs infrastructures. «Elles doivent intégrer des offres cloud plus efficaces et plus agiles adaptées au DevOps, et renforcer la sécurité nécessaire à la protection de leurs données clients», poursuit Jean-Luc Couasnon.

Pour Econocom, nous sommes à un tournant : alors que l’avènement du multi-cloud (privé, public) se dessine, de nombreuses organisations possèdent toujours des applications métier fonctionnant sur des environnements Legacy.

«Assurer le provisionning et le pilotage opérationnel et financier de cette infrastructure hétérogène reste encore aujourd’hui un challenge important pour adresser ces trois enjeux, commente Jean-Luc Couasnon. Un : la réduction des coûts grâce à l’automatisation, au self-service et à un meilleur ciblage des infrastructures, pour le besoin des développeurs et analystes des données métier. Deux : la création de valeur au niveau de l’entreprise via la productivité des développeurs au travers d’un catalogue de services simplifié répondant aux codes de l’expérience utilisateur du B2C.Trois, enfin : la sécurisation des données et du capital applicatif, tout en permettant l’exposition et les échanges de données et de services sous forme d’API, pour des développements de plus en plus agiles.»