Technologies cloud, trop c’est trop !
Les technologies cloud produisent une explosion de données qui va bien au-delà de ce que l’humain est capable de gérer, constate Dynatrace. Une surveillance et des analyses fragmentées ne peuvent pas suivre le rythme.
L’environnement multicloud moyen s’étend sur 12 plates-formes et services différents. En moyenne, toujours, les organisations utilisent 10 outils d’observabilité ou de surveillance différents pour gérer les applications, l’infrastructure et l’expérience utilisateur dans ces environnements… Trop c’est trop !
« Une surveillance et des analyses fragmentées ne peuvent pas suivre le rythme, estime Bernd Greifeneder, CTO, Dynatrace. Le recours continu à des outils de surveillance fragmentés et à des stratégies d’analyse manuelle constitue un réel problème pour les équipes informatiques et de sécurité ! »
La complexité du multicloud rend plus difficile la fourniture d’expériences clients exceptionnelles…
Le rapport The state of observability 2024: Overcoming complexity through AI-driven analytics and automation strategies est formel : malgré la rapidité, l’évolutivité et l’agilité offertes par ces écosystèmes cloud modernes, les organisations ont du mal à gérer l’explosion de données qui s’y produit. 98% des organisations déclarent que la complexité de leur stack technologique a augmenté au cours des 12 derniers mois. Et 72% pensent qu’elle va continuer à augmenter. Ce qui va à l’encontre des objectifs escomptés. En effet, 78% des responsables technologiques déclarent que la complexité du multicloud rend plus difficile la fourniture d’expériences clients exceptionnelles…
82 % des leaders technologiques interrogés – dont une cinquantaine en zone BeLux – déclarent que le nombre d’outils, de plateformes, de tableaux de bord et d’applications sur lesquels ils s’appuient ajoute à la complexité de la gestion d’un environnement multicloud. « Les processus de surveillance manuels prennent également trop de temps, ce qui détourne les équipes des tâches qui créent une nouvelle valeur pour les clients et l’entreprise, poursuit Bernd Greifeneder. Les efforts investis par dans la maintenance des outils de surveillance et la préparation des données à analyser font perdre du temps à l’innovation… »
Kubernetes ajoute à la complexité des piles technologiques
Parallèlement aux défis liés à la gestion des environnements multicloud, les équipes informatiques et de sécurité ont du mal à maintenir une visibilité sur les architectures cloud natives alors que Kubernetes continue de devenir la plateforme de choix pour les applications modernes.
Les architectures Kubernetes facilitent la mise à l’échelle rapide des services pour les nouveaux utilisateurs et génèrent des gains d’efficacité grâce au provisionnement dynamique des ressources. Cependant, en raison de la nature dynamique de Kubernetes, 76 % des leaders technologiques déclarent qu’il est difficile de maintenir une visibilité sur cette architecture par rapport aux piles technologiques traditionnelles.
Plus précisément, les entreprises ont souligné la détection et le blocage des attaques (48 %), l’observabilité (45 %) et la gestion des coûts du cloud (38 %) comme des défis majeurs dans leur transition vers Kubernetes.
Les organisations croulent sous les données
Le rapport révèle également que la montée en puissance des piles technologiques dynamiques natives du cloud a déclenché un flot de données que les équipes informatiques et de sécurité ont du mal à contenir.
« Les données ont une valeur indéniable car elles fournissent les informations dont les entreprises numériques modernes ont besoin pour prendre des décisions plus intelligentes et obtenir de meilleurs résultats commerciaux, poursuit Bernd Greifeneder. Cependant, les environnements cloud génèrent des données à un tel volume et à une telle vitesse que 86 % des responsables technologiques considèrent qu’il est impossible pour les équipes de les capturer et de les analyser de manière rentable en utilisant des pratiques obsolètes et des outils de surveillance fragmentés. »
Le rapport montre que l’analyse des journaux constitue un défi particulier, car le coût du stockage à long terme de toutes ces données a commencé à éclipser la valeur que les organisations peuvent tirer de leur interrogation. À mesure qu’elles continuent de cette manière, les équipes sont obligées de décider quels journaux conserver pour des analyses en temps réel et lesquels supprimer ou archiver dans un stockage moins coûteux et moins accessible.