SYD.cloud, le Facebook des transactions commerciales, est né

SYD.cloud, plate-forme d’échange commercial sécurisée, vient de voir le jour. Au chevet du nouveau-né : EBRC, IBM, LuxTrust, EastNets, mais aussi Credendo et Philippe & Partners.

SYD.cloud, plate-forme de gestion des transactions commerciales hautement sécurisées. En somme, un Facebook orienté business, utilisé exclusivement par des interlocuteurs identifiés et authentifiés, plus une série d’experts indépendants capables d’apporter un service de conseil.

Le projet, porté par PaySecure WorldWide, est né au Technoport, à Foetz. Et peut, aujourd’hui avancer ses premières références. A son chevet, des poids lourds de la technologie comme IBM, EastNets, mais aussi LuxTrust, spécialiste luxembourgeois de l’identité digitale, et EBRC, leader européen de la gestion de l’information sensible, plus une série d’experts juridiques ou financiers.

«Imaginez l’achat d’une machine-outil en Chine. Vous invitez dans le workflow le vendeur, mais aussi l’agent commercial et votre banquier, commente Saïd El Bakkali, CEO, SYD.cloud. Discussion, échange de données techniques, proposition financière… Sur SYD.cloud, vous travaillez en totale sécurité, chaque interlocuteur ayant été préalablement identifié et authentifié. Le lien de confiance établi, le processus n’en sera que plus efficace. SYD.cloud vous permettra de gérer toutes étapes liées à la transaction. Et si, néanmoins, vous avez un doute, vous êtes en mesure d’accéder, toujours via la plate-forme, au conseil d’un avocat partenaire. Ou d’un spécialiste de l’assurance à l’export, par exemple. Celui-ci, aussitôt dans le workflow, répondra à vos questions, ce qui permettra la poursuite des échanges…»

Ce qui veut dire, dans ce cas précis, qu’un Due Diligence est possible afin d’évaluer tous les intervenants et de contrôler l’exactitude des informations transmises pour les identifier. De manière simple et ergonomique, le processus de transaction via la plateforme permettra à tous d’intervenir à tout moment. L’ensemble des intervenants, y compris les intermédiaires, sont invités à se joindre à une transaction déterminée. A travers chaque étape, l’utilisateur est en mesure d’identifier un risque ou, le cas échéant, suspendre la transaction, voire l’annuler.

Visibilité et historique

La plate-forme s’avérera très utilise, aussi, pour des professions comme les notaires et les avocats. Les uns comme les autres brassent énormément de documents, de nombreux drafts en particulier avant les versions définitives. Ce qui veut dire, encore, de multiples mises à jour… Via SYD.cloud, l’ensemble des étapes liées à une transaction est visible. Tous les documents, et leur historique, sont disponibles via la base de données. Chaque mise à jour d’un statut est notifiée en temps réel à l’ensemble des participants. La base de données étant accessible partout et à tout moment, il est par conséquent possible d’assurer une gestion de documents «paperless».

Pour les organismes financiers et les banques, SYD.cloud répondra à des questions opérationnelles des plus importantes. Ainsi, à quel moment la procédure de financement peut-elle être lancée ? L’objet final de la transaction correspond-t-il à ce qui a été présenté lors de la demande de financement ? Comment, aussi, identifier toutes les parties liées à la transaction ?

Par l’intermédiaire du cahier des charges et de la convention, il est possible de s’assurer de l’objet final de la transaction par le biais d’un simple clic. Etant donné l’indépendance de la plateforme, la procédure ne débutera que lorsque l’ensemble des acteurs aura répondu à l’invitation et que le Due Diligence aura été effectué avec succès. Les coordonnées complètes de l’ensemble des intervenants sont disponibles via la plateforme. Un outil de messagerie online est accessible afin d’interagir avec les différents acteurs.

Evaluation et fiabilité des partenaires

Des questions, encore, au niveau de l’assurance à l’export ? D’un pays à l’autre, les modalités changent, le plus souvent en raison de différences culturelles. Et ces différences, on le sait, peuvent rapidement empoisonner une transaction… Encore faut-il, aussi, pouvoir intervenir de façon préventive dans les transactions à risques. «La transparence et l’indépendance de la plateforme permettent de faire évoluer une transaction dans un cadre serein, enchaîne Saïd El Bakkali. La transaction suit un processus clair et simple imposé à l’ensemble des intervenants afin d’éviter que les process se multiplient et que la situation devienne contre-productive. Avec l’ensemble des données centralisées sur la plateforme, le gestionnaire peut identifier les besoins et, le cas échéant, proposer une couverture adaptée. Enfin, en cas de situation de blocage, l’organisme pourra interagir de manière préventive afin de débloquer certaines situations et d’éviter un litige.»

SYD.cloud fonctionne en mode SaaS sur base d’un paiement à l’usage, le pricing ayant été calculé au départ d’une clé reprenant le nombre d’interlocuteurs associés au compte, le nombre de workflows créés et le nombre de participants invités. Avec LuxTrust et EBRC comme opérateurs garants de la sécurité de la plate-forme, Saïd El Bakkali estime pouvoir sensibiliser un large marché. «A fin 2019, nous pourrions dépasser le seuil des 250.000 utilisateurs et le million de transactions au seul niveau européen, alors que la plate-forme est disponible n’importe où dans le monde.» Ces ordres de grandeur sont purement spéculatifs, le marché peut être bien plus vaste… «Dans notre société globalisée, la croissance d’une entreprise est souvent conditionnée à sa capacité de s’ouvrir à des marchés nouveaux, notamment dans les pays dits ‘émergents’ où se concentre une part grandissante du commerce mondial, argumente encore Saïd El Bakkali. Sur ces marchés, les enjeux les plus difficiles à cerner relèvent de l’évaluation de la fiabilité des partenaires, de la collecte des données et du contexte réglementaire. Avec nos partenaires, dont LuxTrust et EBRC qui répondent aux exigences réglementaires les plus exigeantes, nous garantissons à nos clients d’opérer dans l’environnement le plus sécurisé qui soit !»