Le secteur financier ne veut pas laisser tomber SAP ECC
SAP ECC disparaitra à l’horizon 2027 et 2030. Dans le monde financier, les clients ne l’entendent pas de cette oreille. Et se disent indécis sur leur futur. Pourquoi devoir changer quand tout va bien ?
Dans l’enquête menée par les groupes de travail du département Finances de DSAG, 47 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles utilisent toujours SAP ERP Central Component (SAP ECC), tandis que 42 % utilisent S/4HANA On-Premises (Classic Edition). Les offres cloud S/4HANA, en revanche, sont sous-représentées… à 8 % pour l’édition privée et à 3 % pour l’édition publique. « Il nous parait essentiel que SAP n’oublie pas les clients sur site en faveur du développement d’innovations dans le cloud », tranche Stephan Hüttmann, Managing Director, Fachvorstand Financials, DSAG.
39 % voient leur architecture cible dans S/4HANA On-Premises (Classic Edition), tandis que 24 % souhaitent migrer vers S/4HANA Cloud Private Edition avec RISE with SAP. 5 % ont déclaré utiliser S/4HANA Cloud Public Edition avec GROW avec SAP.
SAP BTP… ou une autre voie ?
« Ce qui est particulièrement révélateur, c’est que près d’un quart des utilisateurs de l’ECC ayant participé à l’enquête sont encore indécis quant à ce à quoi l’avenir devrait ressembler. C’est remarquable depuis que la question des licences a été réglée », poursuit Stephan Hüttmann.
Du point de vue de SAP, il est certainement réjouissant que plus de la moitié (57 %) des utilisateurs ECC participant envisagent ou utilisent déjà SAP BTP (Business Technology Platform) comme élément de base important pour les applications futures, déclare Hüttmann. « N’empêche, 44 % des personnes interrogées, y compris celles qui étaient déjà passées à S/4HANA, ont déclaré qu’elles ne savaient toujours pas si elles utiliseraient BTP comme plate-forme cloud avec les solutions et services correspondants… ou si elles emprunteraient une autre voie. »
Pas clair. DSAG estime manquer d’informations
Bien que diverses enquêtes DSAG aient déjà montré que la BTP en tant que plateforme est incontesté, les utilisateurs semblent encore indécis quant à la prise en charge des processus financiers par le biais de services et d’applications sur la BTP. « On manque cruellement d’informations », ne cache pas le directeur financier de DSAG.