Micropole a aidé Banque Raiffeisen à déployer SAP BO 4.1. Un démarrage en toute confiance selon le CIO Jean-Luc Martino
Objectif : compléter la nouvelle architecture applicative avec une suite «Business Intelligence» (BI). «Des outils spécialisés sur la gestion des risques et le reporting réglementaire étaient déjà en place, mais n’étaient pas assez ouverts et flexibles pour couvrir les nouvelles demandes en analyse des données et en reporting», commente Jean-Luc Martino, CIO, Banque Raiffeisen.
La décision d’engager un projet BI est prise en janvier 2014. Six mois seront nécessaires pour définir la roadmap BI. Nous sommes alors en juillet 2014. Et puis neuf mois pour implémenter la plate-forme BI et le premier projet pilote, ce qui nous amène en mars 2015. Partenaire technologique pour l’implémentation du projet : Micropole.
Banque Raiffeisen, créée en 1926, est le premier groupe financier coopératif luxembourgeois. La banque compte 40 agences et près de 600 employés. Elle opère autour de trois métiers: les services aux particuliers, aux entreprises et la gestion de patrimoine.
Flashback sur avril 2013 : Raiffeisen opère un virage stratégique avec la mise en service du progiciel core banking T24 de Temenos, mettant un terme à un quart de siècle de développement «in house» sur mainframe. Le progiciel est implémenté sur une nouvelle infrastructure serveurs AIX d’IBM avec DB2 pour la gestion de la base de données. Cette année 2013 se poursuit avec d’autres étapes de transformation majeure pour la banque : installation du siège de la banque dans un nouveau bâtiment à Leudelange, nouvelle salle informatique, rebranding de la marque et, enfin, présence digitale plus soutenue à travers différentes initiatives dont le lancement d’une app mobile.
Roadmap
La définition de la roadmap pour la BI ne sera pas simple. D’abord, parce que le volet fonctionnel est large, allant de l’analytique (capacité à produire des KPI) à la gestion des données (extraction, traçabilité, historique des données) en passant par l’analyse et le reporting. Ensuite, parce qu’il s’agit de positionner la future solution dans l’architecture applicative et de l’intégrer avec le core banking, les outils de reporting réglementaire et de gestion des risques.
Jean-Luc Martino : «Nous souhaitions une solution BI globale et intégrée depuis l’extraction et la transformation des données du core banking jusqu’à la gestion des données d’entreprise, aux outils de reporting et d’exploration des données pour à terme produire des KPI. La solution retenue devait permettre de servir les besoins de l’ensemble de nos départements tant au niveau du commercial qu’au niveau du support.»
Plusieurs solutions sont envisagées. «Très vite, SAP s’impose via sa solution SAP BO 4.1 comme la solution à examiner plus en profondeur, poursuit Jean-Luc Martino. Dans cet objectif, nous avons préparé et organisé avec l’aide de Micropole un workshop permettant de démontrer aux métiers tout le potentiel de cette solution et cela a été un succès. Le fait que la plate-forme soit largement utilisée sur la place de Luxembourg avec la présence de nombreux experts a également été un argument important dans la décision. Un accès facile à des ressources expérimentées était, pour nous, fondamental. SAP est clairement le choix de la raison !»
Les compétences du partenaire, Micropole en l’occurrence, ont rassuré d’emblée Raiffeisen pour se lancer dans le projet d’implémentation. «Très vite, outre la réputation qui les précédait, nous avons pu évaluer leurs compétences; nous avons démarré le projet en toute confiance.»
Neuf mois
Neuf mois ont été nécessaires pour installer l’infrastructure et développer le premier projet pilote. Le projet, il est vrai, était d’envergure puisqu’il fallait tout créer «en partant de zéro» : l’infrastructure, les méthodes de développements, le modèle des données BI, l’utilisation de l’ETL BODS de SAP et les premiers rapports avec SAP BI. Sur le plan fonctionnel, il s’agissait de mettre en place un univers permettant de suivre l’activité commerciale selon de multiples critères.
«SAP BO 4.1 délivre réellement les fonctions escomptées, note Jean-Luc Martino. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de profiter d’un maximum d’informations : pas moins de 3.000 données dérivées de 10.000 données opérationnelles issues de notre core banking sont déjà stockées dans la couche ‘datawarehouse’. De cette expérience, nous retenons aussi que, si au début le développement de requêtes sur les données du ‘datawarehouse’ permet de répondre rapidement aux besoins, il convient ensuite de donner la priorité au développement des univers métiers. Enfin, il faut laisser du temps aux utilisateurs pour aborder cette formidable richesse informationnelle. Nous en tirons à présent progressivement les avantages et nourrissons déjà d’autres projets…»