Sans confiance, il n’y aura pas de révolution digitale !
Dans son nouveau Livre Blanc, EBRC invite les entreprises et les institutions à construire ensemble, au-delà des frontières, l’écosystème digital de confiance dont l’Europe a besoin.
La confiance constitue la clef du développement digital. Dans un monde en accélération, avec une incertitude croissante, agilité et sécurité constituent désormais des savoir-faire indissociables, complémentaires et interdépendants. Peut-on encore concevoir et opérer des systèmes d’information sans considérer la sécurité comme élément fondateur ?
Certes, la sécurité absolue n’existe pas. Elle doit être intégrée dans chaque maillon de la chaîne. Pour EBRC, cette ère digitale appartiendra aux entreprises et aux institutions qui auront intégré, à la fois, côté «pile», agilité, rapidité d’exécution et adaptation face au changement et, en même temps, côté «face», protection de cette nouvelle matière première que sont les données, notamment face aux risques croissants liés à la cybersécurité. Telle est l’idée force du livre blanc «Digital Needs Trust» (disponible gratuitement en téléchargement sur le site www.ebrc.com/ )
Pas de retour en arrière !
Si les technologies digitales contribuent considérablement à améliorer la condition humaine, en sauvant des vies, également en permettant d’envisager la fin de la faim dans le monde, elles introduisent aussi de nouveaux risques mettant à mal les valeurs citoyennes et humaines fondamentales.
De toute évidence, on ne reviendra pas en arrière. La révolution digitale est incontournable; elle ne pourra être stoppée. La technologie est devenue quasi autonome et va bouleverser radicalement notre civilisation. Ce qui veut dire, encore, que la quatrième révolution industrielle est inéluctable. Déjà, elle génère des incertitudes croissantes pour tous les acteurs.
Car si la disruption est partout, elle peut mettre en péril des business models existants. Les risques opérationnels se développent de manière exponentielle et peuvent irrémédiablement détériorer l’image de marque, les états financiers ou la stabilité d’une entreprise. Une entreprise historiquement rentable et disposant d’une excellente réputation aujourd’hui peut disparaître demain, que ce soit suite à une innovation ou une disruption majeure sur le marché ou une attaque cybersécurité.
Enjeu de société
La technologie n’est-elle pas devenue un système autonome qui conduit le monde, questionne EBRC. Cette hégémonie technologique n’en est qu’à ses débuts et ce sont les générations futures qui hériteront des conséquences de nos actes, positives et négatives, prévues et imprévues, telle une potentielle fusion homme-machine… Ne nous leurrons pas : l’idéologie technicienne va profondément bouleverser nos modèles sociaux, économiques, culturels, éthiques, philosophiques et humains.
L’Europe, à la peine dans cette révolution digitale, est en train de prendre les mesures afin de rattraper son retard, tant sur le volet de l’innovation et de l’agilité, que sur le volet de la prévention des risques. Bref, soutient EBRC, nous n’avons pas le choix : il faut créer un cadre de confiance, le générer.
Les initiatives ne manquent pas. Le GDPR (General Data Protection Rules), véritable bouclier de protection pour le citoyen européen quant à l’utilisation de ses données personnelles, constitue, à ce titre, une avancée formidable. L’Europe a également décidé de renforcer le rôle de l’ENISA en tant qu’agence de cybersécurité de l’Union, tout en ouvrant la voie pour établir une cinquième liberté fondamentale, celle de la libre circulation des données. On l’a compris, plus qu’un enjeu économique, la révolution digitale constitue un véritable enjeu de société.