R-Lease, plus loin que le financement
R-Lease, partenaire luxembourgeois de Syremat, se lance dans le financement avec Rcarré. Un service intégré dans une vision plus large, adaptée aux impératifs de l’obsolescence et des métamorphoses liées à la transformation digitale.
«La notion de projet succède à la notion d’équipements. Dans tout projet, il importe de disposer des bonnes ressources au bon moment, sachant que la nature de celles-ci évoluera sans qu’on sache de quelle façon et, encore moins, à quel rythme. Ce qui signifie, encore, que l’auto-financement vous freinera plus qu’il ne vous fera évoluer.»
Pour Anne Reginster, Business Development, R-Lease, l’idée ‘j’ai le cash, donc j’achète‘ a vécu. Qui plus est, d’un point de vue économique, elle ne s’est d’ailleurs jamais justifiée hormis certaines considérations comptables. Dans un contexte d’obsolescence encore moins. Or, toutes les entreprises sont confrontées à l’évolution galopante des nouvelles technologies, celle-ci pouvant toucher leurs modes de fonctionnement, voire le fondement de leur activité.
«Aujourd’hui, mieux vaudrait parler de ‘transition économique’ pour désigner le nouveau modèle d’achat, estime Anne Reginster. L’erreur, en effet, serait de penser qu’il s’agit d’une rupture brutale, qui modifie d’un seul coup la consommation alors qu’on assiste en réalité à phénomène progressif, qui affecte tous les secteurs les uns après les autres. Qu’il s’agisse d’obsolescence, d’évolution technologique ou même de transformation digitale, le type de matériel et le mode de consommation sont des métamorphoses dont il faut tenir compte ! Chez R-Lease, nous adaptons le financement à ce changement de paradigme.»
Des loyers adaptés à la stratégie financière de l’entreprise
Dans un tel contexte, le leasing financier traditionnel montre aussi ses limites, son seul avantage étant d’étaler le coût financier sur une durée déterminée. En revanche, la location opérationnelle apporte bien plus qu’un simple étalement de paiement : en incorporant flexibilité et évolutivité, ce type de financement permet d’inclure dans un seul contrat le financement des matériels, des logiciels et des services associés.
Les durées sont adaptées à chaque projet (de 24 à 60 mois), les loyers sont adaptés à la stratégie financière de l’entreprise (linéaires, progressifs ou dégressifs, mensuels, trimestriels…) permettant au parc d’évoluer en cours du contrat.
Ce modèle offre aussi la possibilité d’externaliser la charge administrative ou de garantir le recyclage des équipements au sortir de la location. Il facilite la planification régulière des adaptations technologiques à un coût prévisible et la refacturation interne vers les différents départements. Au final, un meilleur contrôle de gestion des coûts d’infrastructures et de leurs TCO.
L’important est de comprendre que dans une approche opérationnelle, la transaction est considérée comme une location dans le chef du preneur de leasing, passant ainsi d’une logique de CAPEX à une logique OPEX. De plus, comme elle n’est pas inscrite au bilan du preneur, le leasing opérationnel n’a aucune incidence sur l’endettement de l’entreprise et le bien pris en location ne relève pas non plus des actifs d’exploitation.
On peut estimer que 90% des grands comptes ont aujourd’hui recours au leasing opérationnel, convaincus par les avantages mais aussi de l’externalisation efficace de la gestion informatique qui leur permet de se recentrer sur leur cœur de métier.
Encouragé par la conjoncture actuelle, le leasing opérationnel répond à la même volonté de souplesse que le cloud: en s’affranchissant des aspects ‘inflexibles’ de l’achat et en optant pour un mode d’acquisition qui suit les évolutions technologiques, le gestionnaire d’entreprise répond mieux aux performances attendues par ses équipes. Ce mode de financement est devenu un outil de gestion indispensable.
«Désormais, la dimension purement financière ne suffit plus. Il faut penser en termes de consommation -souple, simple et prévisible pour faire face à l’obsolescence, et accéder aisément aux nouveautés matérielles, poursuit Anne Reginster. Que ce soit pour la mise en œuvre d’une solution d’infrastructure hyper-convergente, la planification d’un rafraîchissement de PC ou la modernisation d’un centre de données complet, R-Lease propose un modèle de financement adapté.»
Le financement, une facette du projet IT
A la clé, une plus grande souplesse dans la planification et la stratégie informatique -la notion de ressource n’est plus figée, elle est appelée à augmenter ou à diminuer, répondre à des pics d’activités imprévisibles de la demande et elle permet de déployer progressivement les nouvelles technologies sans coûts d’investissement importants. R-Lease réduit les obstacles communs à l’adoption en facilitant le conseil, la sélection, l’acquisition, le déploiement et la gestion avec un seul interlocuteur global.
A entendre R-Lease, le financement de l’informatique devrait être désormais relié à une stratégie d’acquisition, elle-même basée sur les activités des unités opérationnelles. «Avec la grande compétence de nos partenaires Rcarré et Syremat, nous intégrons les caractéristiques d’investissement et les problématiques matérielles à nos solutions de leasing. Le financement, pour nous, est une facette importante du projet dans son ensemble, que nous voyons souple et agile, conclut Anne Reginster. En adoptant une telle approche, les unités opérationnelles seront en mesure d’acquérir des services auprès d’une équipe locale, compétente et spécialisée, pouvant proposer des solutions à toutes les spécificités d’acquisition de matériel en améliorant le retour sur investissement des équipements.»
Désormais, les contraintes liées aux investissements informatiques font partie des tableaux de bord financiers. Il ne faut pas les considérer de façon isolée, mais les intégrer aux solutions offertes par la location opérationnelle qui va de pair avec une gestion à long terme des actifs de l’entreprise.
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