Nous serions déjà neuf sur dix à emmener nos wearable devices en entreprise ! Mais sans en percevoir les dangers, constate Trend Micro dans une étude menée par le cabinet Vanson Bourne et présentée lors du Mobile World Congress Barcelone 2015.
Les entreprises adhèrent majoritairement à l’utilisation de ces dispositifs -principalement les trackers d’activités, comme les bracelets Fitbit ou Nike+ FuelBand, et les montres connectées- et vont même jusqu’à l’encourager dans 86% des cas ! Elles sont encore plus nombreuses à s’être engagées dans des programmes impliquant des wearable devices ou à s’apprêter à le faire. Objectif: augmenter le bien-être au travail (54%) et améliorer la productivité des collaborateurs (51%).
Mais à quel prix sur le plan de la sécurité ? L’accès aux réseaux sociaux et aux boîtes mails personnelles, l’application la plus courante des wearable devices, est considéré par deux tiers des répondants comme la plus risquée pour la sécurité des données de l’entreprise -données auxquelles la majorité des entreprises (59%) autorise l’accès depuis un équipement personnel.
En outre, près d’un quart des responsables informatiques interrogés admettent que leur entreprise a déjà été victime d’une faille de sécurité provenant d’un équipement mobile personnel, avec des conséquences alarmantes. Dans la majorité des cas, en effet, des informations clients ont été accessibles (71%) et des données confidentielles perdues (67%) ! Des chiffres qui ne tiennent pas compte des incidents… passés inaperçus.