Plus d’une personne sur deux serait quasiment disponible en permanence pour son travail, nous apprend le rapport «Connected World Technology Report» de Cisco. En conséquence, le travail de bureau comme nous le connaissons -le «nine-to-five job»- est en voie de disparition. La journée de travail actuelle s’organise plutôt par tranches horaires: de 07:00 à 08:00, de 09:00 à 12:00, de 14:00 à 17:00 et, le cas échéant, encore de 21:00 à 22:00.
Plus de la moitié des responsables en ressources humaines qui ont participé à l’enquête ont adopté les fondamentaux du nouveau travail ou les ont mis à l’ordre du jour. Si plus souple signifie plus mobile, il ne faut pas confondre avec à domicile. Les moins de 30 ans appartenant à la Génération «Y» préfèrent travailler au bureau où, assurent-ils, ils sont plus productifs et plus efficaces.
Dans le cadre de leur recherche d’un emploi, 75% donnent leur préférence à des entreprises avec des horaires flexibles qui autorisent le télétravail. L’enquête indique qu’ils ne sont toutefois pas prêts à faire des concessions pour cette flexibilité supplémentaire. En effet, seul un cinquième des personnes interrogées estiment que la flexibilité prime le salaire.
Les dirigeants d’entreprise estiment par ailleurs qu’il est plus facile de diriger des collaborateurs de la génération «X», à savoir les 31 à 50 ans. Deux tiers estiment qu’il existe des différences marquantes entre les générations «X» et «Y». Apparemment, la plus grande difficulté réside dans l’ambition de type «Je le veux maintenant» des vingtenaires. C’est la raison pour laquelle les responsables de RH s’attendent à une (r)évolution des modèles de gestion classiques.