La fin du support de Windows 7 n’est pas une raison pour l’enterrer. Il est possible de maintenir l’OS. Sous certaines conditions bien sûr.

Voici tout juste deux ans, Microsoft mettait un terme au support général de Windows 7. Pourtant, de nombreuses organisations l’utilisent encore. L’option peut faire sens, notamment pour des raisons de compatibilité applicative. Elle peut aussi justifier des coûts de mise à niveau. A condition, toutefois, de faire évoluer l’environnement.

La politique de support officielle de Microsoft s’articule autour du Service Pack 1 de Windows 7. Le support général pour celui-ci est achevé depuis février 2011, mais le support étendu est disponible jusqu’au 14 juillet 2020. Et si Microsoft n’a jamais produit de Service Pack 2 pour Windows 7, il en existe un non-officiel : une compilation de plusieurs années de mises à jour et de correctifs. Les organisations prévoyant de prolonger le cycle de vie de Windows 7 ont tout intérêt à télécharger cette compilation.

Un autre moyen d’étendre le cycle de vie de Windows 7 pour au moins une année de plus est de vérifier si certains postes ont besoin de mises à niveau matérielles. Microsoft a lancé Windows 7 en 2009. Bien que la plupart des organisations n’utilisent plus de PC aussi vieux, certaines instances de Windows 7 peuvent toutefois continuer de fonctionner sur d’anciens matériels. Reste à vérifier quelles applications peuvent être exécutées.

Si les mises à jour sont nettement moins nombreuses depuis que le support général est arrêté, ne les sous-estimez pas pour autant : Microsoft continue de fournir des correctifs de sécurité. Et si l’éditeur ne fournit plus d’améliorations fonctionnelles à proprement parler, il reste possible de se tourner vers des tiers pour certains éléments logiciels, à commencer par le navigateur Web.

La question de la sécurité des postes de travail est sans doute la plus sensible. Certains éditeurs spécialisés continuent de supporter Windows 7, d’autres pas. La vérification se fera donc au cas par cas.