La première phase de la construction de LuxTrust, centrée sur l’équipement du marché domestique, s’achève. L’offre de services est parfaitement en ligne avec le «règlement eIDAS» du Conseil de l’Union européenne, règlement européen en matière d’identification électronique et de services de confiance. LuxTrust prépare la deuxième phase de son développement, axée, elle, sur l’internationalisation de ses activités à partir d’un écosystème construit sur base de partenariats et d’alliances.
C’est une entreprise en pleine forme qui avance ses projets d’expansion. 2014 s’est achevé sur des résultats plus qu’encourageants : 25% de croissance du chiffre d’affaires à plus de 8 millions EUR; bénéfice net en progrès de 50%, à 1,754 million EUR.
L’offre répond aux exigences d’un marché local avant-gardiste, multiculturel et très exigeant, conciliant des impératifs aussi contraires que sécurité, suivi des évolutions réglementaires, facilité d’utilisation, mobilité, flexibilité de mise en œuvre et bas coûts.
L’approche adoptée dépasse la simple dimension technologique pour intimement intégrer le maillon le plus important de la chaîne sécuritaire: le citoyen-client. Plus de 300.000 personnes utilisent déjà avec satisfaction les services offerts par LuxTrust. Ils seront très vraisemblablement plus de 400.000 d’ici un an. Le service clientèle est disponible en cinq langues, bientôt six. L’environnement opérationnel et l’infrastructure applicative sont «best in class» et tirent parti des moyens mis en commun par l’État et les principales banques du pays.
LuxTrust prépare actuellement la deuxième phase de son développement, axée, elle, sur l’internationalisation de ses activités. Consciente des défis que représente la compétition sur l’échiquier international, LuxTrust négocie actuellement les bases d’un écosystème construit à partir des partenariats et des alliances.
En ligne avec eIDAS
Paru au Journal Officiel Européen du 23 juillet 2014, le règlement eIDAS (electronic Identification and Trust Services) fixe les conditions dans lesquelles un État membre reconnaît les moyens d’identification électronique des personnes physiques et morales qui relèvent d’un système d’identification électronique notifié d’un autre État membre. Il établit des règles applicables aux services de confiance, en particulier pour les transactions électroniques et instaure un cadre juridique pour les signatures électroniques, les cachets électroniques, les horodatages électroniques, les documents électroniques, les services d’envoi recommandé électronique et les services de certificats pour l’authentification de sites Web.
C’est un règlement et donc, contrairement aux directives, il ne nécessite pas de transpositions dans les lois de chacun des pays membres. Il est applicable directement tel qu’il a été publié au Journal Officiel Européen.
Il crée un espace unique du document et de la signature électronique pour les vingt-huit. Une personne résidante au Luxembourg pourra signer un document avec des outils hollandais et adresser ce document ainsi signé au Portugal avec la même recevabilité et la même validité juridique que si ce document avait pour destination le Luxembourg et que les outils avaient été fournis par un prestataire luxembourgeois.
Ce texte s’ouvre à de nombreux services nouveaux et ne se limite pas à la seule signature. Il traite aussi de l’identification, du recommandé, de l’horodatage, de la signature des personnes morales, de l’archivage des signatures numériques…
Enfin, il introduit la notion de services qualifiés. Ces services, qui devront être certifiés par des organismes indépendants, permettront le renversement de la preuve. Cela veut dire, par exemple, que si un document est horodaté par un tel service certifié, en cas de contestation, cela sera au destinataire du document de démontrer que la date et l’heure sont fausses et non à l’émetteur de prouver qu’elles sont exactes.