«De toute évidence, il y aura un avant et un après-8 avril 2014, prévient d’emblée Kamel Abid, Expert Leader UC/Desktop – Delivery Manager, Sogeti Luxembourg. Si vous n’avez pas migré, vos besoins en patch et en support restent bien présents. Par conséquent, il faudra passer par la case ‘euros’ en développement sur mesure…»
Une demi solution, en vérité. Car la question de la sécurité restera entière. N’attendez plus rien de Microsoft, sa R&D est aux abonnés absents. En revanche, les hackers redoubleront d’efforts. «Dites-vous bien que les bugs et failles dévoilés le resteront ad-vitam et que vous devrez vivre avec et en assumer les risques et les conséquences sur votre business, poursuit Kamel Abid. Et si opérez dans un domaine réglementé, vous courrez le risque de perdre vos accréditations et, par là même, le droit d’exercer!»
Migrer? Oui, bien sûr! Que ce soit vers Windows 7 ou Windows 8, une réflexion s’impose. Laquelle débutera par un inventaire des éléments constituant le poste de travail au sens large, à savoir les différents profils métiers, les différents outils logiciels et matériels utilisés; ensuite, il s’agira de catégoriser ces éléments selon leur niveau de criticité -vital pour le business, critique, doublon non critique…
SOGETI PROPOSE WIA (Windows Impact Analysis), sa méthodologie pour inventorier les logiciels et matériels, évaluer leur compatibilité, les catégoriser, reporter, rationaliser et tester. A l’issue de cette analyse, une documentation incluant des rapports d’assessment et de résultats d’analyses est produite.
WIA se positionne très tôt dans le projet de migration, ce qui permet de prendre en compte tous les éléments impliqués par cette opération (matériels, applications, fournisseurs, etc..). Objectif: réduire tant les risques que les coûts.
«Cette notion d’assessment est fondamentale, commente Kamel Abid. Peu d’organisations sont en mesure de préciser le nombre d’applications qu’elles utilisent ou, plus simplement, le nombre d’applications dont elles sont propriétaires. Moins encore sont capables de les répartir par usages -bureautique, classique ou business…»
Quelle est votre maturité dans la gestion du cycle de vie du poste de travail? Disposez-vous d’une plateforme de déploiement (semi)automatisée? Gérez-vous des masters et images d’OS aujourd’hui? Disposez-vous de ressources de packaging d’applications? Voilà bien les vraies questions. Et souvent, les réponses sont confuses.
D’autres questions, encore, devront être abordées. Quelle(s) version(s) de Microsoft Office utilisent vos collaborateurs? Quel est le format de fichiers généralement utilisé?
«Une migration Windows est une opportunité unique pour optimiser les us et coutumes qui gravitent autour du poste de travail, propose Kamel Abid. Pourquoi ne pas envisager la virtualisation d’application, voire la virtualisation du poste de travail? Et tant qu’on y est, osons aborder le dossier sensible qu’est le BYOD. L’idée, ici, n’est pas de dire amen à tout, mais de s’autoriser à se poser des questions de stratégie plutôt que de remplacer un OS par un autre!»
ABANDONNER XP, SOURCE D’OPPORTUNITES. Tout comme Office 2013, un grand nombre d’équipements matériels et de logiciels business ne sont pas ou plus compatibles avec Windows XP. Windows 7 ou Windows 8 apportent une couche sécuritaire significative, avec une ergonomie nettement plus productive, en plus d’innovations donnant accès au New Way of Work.
Concrètement, cela signifie: «Je veux travailler de la même façon que je sois au bureau, chez moi ou en nomade. Peu importe que j’utilise mon laptop pro, mon PC personnel de la maison ou même ma tablette, je veux accéder à mes données, je veux garder mes préférences, mes façons de travailler, garder la simplicité des outils personnels de communication que j’utilise au quotidien… Lors de la migration, mon travail ne doit pas être perturbé par le changement de poste de travail.»
A ces considérations des utilisateurs s’ajoutent, pour l’organisation, les enjeux d’offrir un poste de travail performant et sécurisé tout en maîtrisant les coûts au travers d’une gestion simplifiée.
«Le concept du Smart Desktop permet à nos clients de relever tous ces challenges à la fois: Windows 7/8 et Office 2010/2013 et leur myriade d’innovations pour l’utilisateur final, mais pas seulement, renchérit Kamel Abid. Ce faisant, nous apportons une productivité améliorée, des pratiques et outils innovants et une satisfaction accrue des utilisateurs -virtualisation des applications voire du bureau, rationalisation, cycle de vie du poste de travail, etc.»
C’est le rôle de Sogeti: aider ses clients à opérer des choix technologiques qui leur permettront de migrer vers un environnement plus productif tout en réduisant les risques et le TCO final. «Nous appliquons deux principes importants. Un: l’utilisateur final est au cœur des objectifs Smart Desktop; deux: notre attention se focalise sur votre métier!»
Sogeti met en place une approche globale et structurée dans laquelle tous les aspects sont pris en compte, de l’étude préliminaire au déploiement, sans oublier le support et la formation des utilisateurs.
«Notre approche est le fruit d’une réflexion et le retour de plusieurs années d’expérience sur la migration et l’optimisation du poste de travail, conclut Kamel Abid. Nous offrons à nos clients la globalité de nos méthodes, techniques et outils pour la réalisation du projet.»