HP Integrity Superdome X, premier serveur critique HP équipé de processeurs Xeon x86. Il est capable de proposer jusqu’à 16 sockets et d’administrer une mémoire de 12 To pour les applications les plus lourdes. Il fournit une puissance neuf fois supérieure à celle déployée par les serveurs HP DL 980 G7, l’actuelle machine à 8 sockets.
La fin d’Itanium? Officiellement non. Mais tout indique que oui, a-t-on pu comprendre lors de la première journée de HP Discover 2014 à Barcelone. «Les ventes de serveurs UNIX sous Itanium ne cessent de baisser; les éditeurs développent pour des infrastructures Linux. La migration est en marche», constate Peter Evans, Vice-President Global Marketing, HP Server. Derrière cette tendance, une bonne raison: la réduction des coûts des serveurs critiques. En passant sous x86, «nous sommes plus compétitifs que les solutions IBM et Oracle Solaris…».
Officiellement, HP s’en tient au discours qu’il répète depuis longtemps déjà. «Nous allons continuer à investir dans Itanium avec Intel, car il y a des secteurs comme la banque et la finance où les serveurs Itanium sont très présents». Coup dur pour Oracle, contraint par la Justice de poursuivre les développements. Jusqu’à quand? Verra-t-on les protagonistes revenir devant les tribunaux?
HP a aussi annoncé des serveurs Integrity NonStop X, dans sa gamme de systèmes à tolérance de panne intégrant matériel, OS et logiciels. Ces modèles, également basés sur des processeurs Xeon, devraient être disponibles en mars 2015. Ils intègrent jusqu’à 16 CPU et 3 To de mémoire vive et peuvent s’assembler dans des racks de 36U, 42U (ou plus grands) pour former un cluster montant jusqu’à 4 080 CPU au total.