Les managers bousculés par les bots !
Dans l’entreprise, 64 % des collaborateurs se disent plus prompts à faire confiance à un robot qu’à leurs managers, assure Oracle. Faut-il s’en inquiéter ?
64 % des collaborateurs feraient davantage confiance à un robot qu’à leurs managers. Un sur deux dit s’être tourné vers un robot plutôt que vers un responsable pour obtenir des conseils… C’est une moyenne. La perception varie d’une région du monde à l’autre. Elle est affaire de culture. Ainsi, les travailleurs indiens (89 %) et chinois (88 %) font davantage confiance aux robots qu’à leurs gestionnaires. En Europe, il en va tout autrement : 56 % en France, 54 % au Royaume-Uni… Autre différence : plus d’hommes (56 %) que de femmes (44 %) font confiance à l’AI.
Cette étude, commanditée par Oracle à Future Workplace, est particulièrement riche. Elle montre clairement l’évolution des relations entre les travailleurs et la technologie. Aujourd’hui, 82 % des répondants sont persuadés qu’un robot peut réaliser certaines tâches mieux qu’un humain. Les chargés d’études ont donc demandé au panel ce qu’un robot pourrait mieux faire qu’un manager et vice versa. Ce qui en ressort est clair.
Une juste répartition des responsabilités
Les robots fournissent des informations non biaisées (26 %), respectent les horaires de travail (34 %), résolvent les problèmes (29 %) et gèrent un budget (26 %). Par ailleurs, lorsqu’on leur demande ce que les managers peuvent faire mieux que les robots, les répondants indiquent que les trois tâches les plus importantes consistent à comprendre leurs sentiments (45 %), à les encadrer (33 %) et à créer une culture de travail (29 %).
Pour Oracle, l’impact de l’AI au travail ne fait que commencer. Les entreprises doivent à présent se concentrer sur la simplification et la sécurisation de l’AI au travail. C’est une urgence… sans quoi elles risquent d’être laissées pour compte.
Pour une expérience simplifiée de l’AI au travail
Les indicateurs de l’étude sont sans appel. 76 % des travailleurs (et 81 % des dirigeants des ressources humaines) ont du mal à suivre le rythme des changements technologiques sur leur lieu de travail. Les travailleurs veulent une expérience simplifiée de l’AI au travail, demandant une meilleure interface utilisateur (34 %), une formation aux meilleures pratiques (30 %) et une expérience personnalisée en fonction de leur comportement (30 %). La sécurité (31 %) et la vie privée (30 %) sont les principales préoccupations empêchant les travailleurs d’utiliser l’AI au travail.
Enfin, notons que les natifs de la génération Z (43 %) et de la génération Y (45 %) sont plus préoccupés par la vie privée et la sécurité au travail que la génération X (29 %) et les baby-boomers (23 %)…
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