Les fintechs rassurent plus que les établissements traditionnels !
Une fois testées par des prospects satisfaits, les fintechs bénéficient de la confiance de 56,3% des clients, contre 52,9% pour les établissements traditionnels…
Essayer, c’est l’adopter ! La formule a fait flores. Elle peut être reprise par les fintechs. Une fois testées par des prospects satisfaits, les fintechs bénéficient de la confiance de 56,3% des clients, contre 52,9% pour les établissements traditionnels. A l’origine des ces résultats (étude menée auprès de 8.000 clients de banque de détail dans 15 pays), le cabinet Capgemini, l’association européenne Efma et le réseau social LinkedIn y voient un signal.
Au départ, en effet, la cote de confiance des fintechs est moins bonne que celle des établissements traditionnels, ce qui leur complique l’accès aux consommateurs : plus d’un tiers des clients (36,6%) déclarent avoir confiance dans une banque, mais seulement 23,6% font confiance à une fintech. C’est donc clairement l’expérience qui fait la différence.
L’usage des services créés par les fintechs n’est plus l’apanage de clubs fermés d’adeptes. Toujours selon l’étude, 50,2% des clients déclarent utiliser les services d’au moins un acteur alternatif aux établissements traditionnels pour des opérations de banque au quotidien, d’assurance, de paiement ou de gestion de gestion de portefeuille. Ce dernier domaine est le plus plébiscité : 44,8% des clients interrogés déclarent utiliser un acteur alternatif pour leurs investissements, contre 41,6% pour des paiements, 31,4% pour la gestion d’assurances et 29,4% pour des opérations de banque au quotidien.
«L’essor de solutions de conseil en investissement automatisées a rendu accessibles ces services à tout type de client, y compris à ceux qui n’avaient jamais eu recours à du conseil en investissement auparavant », note le rapport.
Pour Capgemini, cette percée globale tient à la multiplication des offres proposées par les fintechs, mais aussi à l’essor de stratégie de partenariat entre banques et nouveaux acteurs : «Beaucoup de banquiers ont compris la complémentarité des services innovants proposés par des jeunes pousses avec leurs offres et sont passés d’une logique d’acquisition à une logique d’association avec ces concurrents.»,
Sur les 100 directeurs et membres de comités exécutifs interrogés pour ce rapport, 60% perçoivent les fintechs comme des partenaires potentiels et souhaitent nouer des alliances stratégiques en parallèle de leurs propres investissements.