Plus de data center! Le syndicat intercommunal a choisi d’opérer via le cloud privé de POST Telecom Luxembourg. Un changement de modèle pour le moins radical motivé par un ensemble de facteurs. Dont le premier tient à la sécurité: renforcer la résilience.
Six serveurs physiques, 18 serveurs VMware ESX, 14 Téraoctets de capacité de stockage et 23 Téraoctets de capacité pour les sauvegardes. Telle est la nouvelle infrastructure informatique du SIGI (Syndicat Intercommunal de Gestion Informatique), axée sur la virtualisation et accessible en mode IaaS.
Particularité de cette infrastructure, elle n’est plus en interne; tout passe par le réseau! Depuis mai 2013, en effet, POST Telecom Luxembourg fournit la ressource informatique au SIGI.
Un changement de modèle pour le moins radical motivé par un ensemble de facteurs. Le syndicat intercommunal avait des choix à arrêter. Son infrastructure devenant obsolète, la question de son devenir s’est naturellement posée: maintenir en renouvelant ou externaliser?
Une décision d’autant plus sensible qu’une infrastructure interne représente un coût important de par sa maintenance, sa production et son évolution. Toutes les organisations font face au même défi: étendre ou moderniser son infrastructure peut peser s’il faut changer ou rajouter des serveurs, du stockage, du réseau…
Rapidement, la voie de la virtualisation s’est imposée comme un moyen pour étendre et flexibiliser l’infrastructure, dans le but, aussi, de mieux l’exploiter, délivrer plus de services et soutenir l’activité sous le signe de la valeur. Le cloud s’est imposé comme une extension à cette virtualisation avec des couches d’orchestration, d’automatisation, de provisionnement ou encore de refacturation et de catalogue de services.
CLOUD, OUI. MAIS PRIVE. En optant pour l’IaaS de POST Telecom Luxembourg, le SIGI a choisi la voie d’un cloud privé. C’était, indirectement, une des exigences de l’appel d’offres lancé en juillet 2012: mise à disposition d’une infrastructure IT, en mode service, répartie sur deux sites distants d’au moins 2 kilomètres et installés sur le territoire luxembourgeois.
Le service doit offrir une disponibilité de 99,99%, 24h/24 et 7j/7 pour l’ensemble de l’infrastructure hébergeant les applications définies
(housing, connectivité, firewalling, load-balancing, virtualisation, stockage, backup, capacités de calcul).
Un beau projet. Et un vrai défi pour POST Telecom Luxembourg quand on sait l’importance de l’organisation: avec 800 organismes et 3.000 agents connectés, le SIGI sert 101 communes sur 106, mais aussi 390 maisons relais pour enfants, une soixantaine d’office sociaux et une cinquantaine de syndicats.
Globalement, le SIGI touche 400.000 habitants, mais aussi
250.000 citoyens adressés via le site macommune.lu; en termes de volumétries, ce ne sont pas moins de 125 millions de transactions DB par jour et 33.000 connexions cumulatives aux différents services…
Outre le basculement en mode service, POST Telecom Luxembourg a dû s’assurer de la redondance de la nouvelle infrastructure que ce soit au niveau de l’alimentation électrique, du refroidissement, des composants susceptibles d’être remplacés et des différentes connectivités.
Outre le support de l’ensemble des applications, le SIGI a également exigé de pouvoir utiliser des serveurs physiques pour l’ensemble des moteurs de base de données Oracle et permettre la virtualisation (sous technologie VMware vSphere Enterprise options HA, live migration, DRS, thin provisioning) de tous les composants des applications en dehors des moteurs de base de données Oracle.
Sur le plan technologique, c’est une belle référence VMware ESX Server: ce logiciel d’infrastructure virtuelle partitionne, consolide et gère des serveurs de type x86 dans des environnements stratégiques. Les systèmes d’exploitation et les applications sont isolés dans plusieurs serveurs virtuels qui sont hébergés par un serveur physique unique. Les ressources peuvent être réparties entre différents systèmes d’exploitation, à la demande et selon les besoins.
De par la criticité des activités du SIGI, ce projet est une référence enviable. Il montre le champ de compétences de POST Telecom Luxembourg: connectivité, réseau et sécurité -notamment en préservant les installations déjà en place. Mais aussi, et plus encore, la flexibilité de l’opérateur national pour s’adapter au mode opérationnel du client alors même qu’il s’agit de lui délivrer un service générique.
«Plus de sécurité passe par plus de résilience!»
Carlo Gambucci, Directeur, SIGI
° Depuis 1982, depuis ses débuts donc, le SIGI a géré sa propre infrastructure informatique, souvent considérée comme un modèle. Pourquoi, aujourd’hui, recourir à l’externalisation, qui plus est à travers un cloud?
«Par souci de sécurité, encore et toujours. Nos instances dirigeantes ont été très claires sur la question: compte tenu de nos engagements vis-à-vis de la plus grande partie de la population luxembourgeoise, nous ne pouvions nous contenter d’une infrastructure autonome gérée dans notre data center. Nous devions nous assurer de plus de résilience.»
«Si le principe du cloud computing peut éveiller des réticences, le genre de solution proposé par POST Luxembourg est assurément le plus sûr, mais aussi le plus performant. Qui plus est, membre et partenaire de Smile, nous travaillons en permanence avec les experts CASES et CIRCL afin de renforcer toujours plus la sécurité de l’information. La décision est donc tombée rapidement, sans le moindre doute.»
° Quel bilan dressez-vous?
«Le bilan est clair: plus de flexibilité, plus d’évolutivité, plus de disponibilité et plus de redondance du fait de la géo-résilience. Et cela sans impacter négativement nos coûts de fonctionnement. Enfin, partant que notre mission va bien au-delà de l’informatique, nous pouvons désormais allouer plus de ressources au service de nos clients. Et leur fournir plus de conseil, plus d’accompagnement.»
° Est-ce à dire que vos activités évoluent?
« Incontestablement. Que ce soit dans le support de l’établissement des plans quinquennaux, les tableaux de bords adaptés aux communes, des benchmark ou encore un support dans la comptabilité analytique autour des vecteurs énergie, eau et infrastructures, nous voyons notre métier et la demande client évoluer d’une manière importante. Naturellement, l’accompagnement de la commune passe par le concept, le logiciel, le développement. Les gros datacenter et les lignes nécessaires aident à les connecter aux communes et autres clients. Nous avons cependant tendance à considérer ces deux derniers éléments comme solutions à haute technicité qui appartiennent entre des mains d’experts. Le SIGI se repositionne de plus en plus de la composition complexe de solutions nécessaires à un accompagnement de nos communes. »
«Le cloud? D’abord une question de confiance!»
Jean-Marie Spaus, Directeur, POST Telecom
° Le cloud computing attire… tout en suscitant des réserves. Pourquoi selon vous?
«Un projet réussi est un projet qui repose sur la confiance. Il faut s’entendre sur les objectifs, bien comprendre les problématiques rencontrées et donc communiquer constamment. Parce que, à la clé, il y a des SLA. La confiance a été l’élément fédérateur avec le SIGI. Nous cherchons à l’établir avec tous nos clients.»
° Comment, dans un marché encombré, POST Telecom se distingue?
«Par une maîtrise de toute la chaîne de valeur, du conseil initial à la maîtrise des processus en passant par la mise à disposition de la fibre optique et des data centers. Comme nous n’avons pas à passer par des tiers, nous pouvons offrir les meilleures garanties, ce qui renforce le sentiment de confiance. Pour les clients étrangers, ajoutons la localisation des données au Luxembourg et la pérennité de l’entreprise.»
° Le projet mené au SIGI était-il différent de ceux que vous pouvez mener pour des PME par exemple?
«Fondamentalement, non. Nous apportons la même attention à tous nos projets. Et celui-ci ne déroge pas à la règle, même si, par son audience, il concerne directement ou indirectement quasi toute la population luxembourgeoise!
«Le défi, pour le SIGI, fut de passer d’un modèle à un autre sans interruption de service, pas même lors de la migration à proprement parler. Depuis, nous pouvons nous targuer d’offrir les meilleurs niveaux de service.»
Plus de data center! Le syndicat intercommunal a choisi d’opérer via le cloud privé de POST Telecom Luxembourg. Un changement de modèle pour le moins radical motivé par un ensemble de facteurs. Dont le premier tient à la sécurité: renforcer la résilience.
Six serveurs physiques, 18 serveurs VMware ESX, 14 Téraoctets de capacité de stockage et 23 Téraoctets de capacité pour les sauvegardes. Telle est la nouvelle infrastructure informatique du SIGI (Syndicat Intercommunal de Gestion Informatique), axée sur la virtualisation et accessible en mode IaaS.
Particularité de cette infrastructure, elle n’est plus en interne; tout passe par le réseau! Depuis mai 2013, en effet, POST Telecom Luxembourg fournit la ressource informatique au SIGI.
Un changement de modèle pour le moins radical motivé par un ensemble de facteurs. Le syndicat intercommunal avait des choix à arrêter. Son infrastructure devenant obsolète, la question de son devenir s’est naturellement posée: maintenir en renouvelant ou externaliser?
Une décision d’autant plus sensible qu’une infrastructure interne représente un coût important de par sa maintenance, sa production et son évolution. Toutes les organisations font face au même défi: étendre ou moderniser son infrastructure peut peser s’il faut changer ou rajouter des serveurs, du stockage, du réseau…
Rapidement, la voie de la virtualisation s’est imposée comme un moyen pour étendre et flexibiliser l’infrastructure, dans le but, aussi, de mieux l’exploiter, délivrer plus de services et soutenir l’activité sous le signe de la valeur. Le cloud s’est imposé comme une extension à cette virtualisation avec des couches d’orchestration, d’automatisation, de provisionnement ou encore de refacturation et de catalogue de services.
CLOUD, OUI. MAIS PRIVE. En optant pour l’IaaS de POST Telecom Luxembourg, le SIGI a choisi la voie d’un cloud privé. C’était, indirectement, une des exigences de l’appel d’offres lancé en juillet 2012: mise à disposition d’une infrastructure IT, en mode service, répartie sur deux sites distants d’au moins 2 kilomètres et installés sur le territoire luxembourgeois.
Le service doit offrir une disponibilité de 99,99%, 24h/24 et 7j/7 pour l’ensemble de l’infrastructure hébergeant les applications définies
(housing, connectivité, firewalling, load-balancing, virtualisation, stockage, backup, capacités de calcul).
Un beau projet. Et un vrai défi pour POST Telecom Luxembourg quand on sait l’importance de l’organisation: avec 800 organismes et 3.000 agents connectés, le SIGI sert 101 communes sur 106, mais aussi 390 maisons relais pour enfants, une soixantaine d’office sociaux et une cinquantaine de syndicats.
Globalement, le SIGI touche 400.000 habitants, mais aussi
250.000 citoyens adressés via le site macommune.lu; en termes de volumétries, ce ne sont pas moins de 125 millions de transactions DB par jour et 33.000 connexions cumulatives aux différents services…
Outre le basculement en mode service, POST Telecom Luxembourg a dû s’assurer de la redondance de la nouvelle infrastructure que ce soit au niveau de l’alimentation électrique, du refroidissement, des composants susceptibles d’être remplacés et des différentes connectivités.
Outre le support de l’ensemble des applications, le SIGI a également exigé de pouvoir utiliser des serveurs physiques pour l’ensemble des moteurs de base de données Oracle et permettre la virtualisation (sous technologie VMware vSphere Enterprise options HA, live migration, DRS, thin provisioning) de tous les composants des applications en dehors des moteurs de base de données Oracle.
Sur le plan technologique, c’est une belle référence VMware ESX Server: ce logiciel d’infrastructure virtuelle partitionne, consolide et gère des serveurs de type x86 dans des environnements stratégiques. Les systèmes d’exploitation et les applications sont isolés dans plusieurs serveurs virtuels qui sont hébergés par un serveur physique unique. Les ressources peuvent être réparties entre différents systèmes d’exploitation, à la demande et selon les besoins.
De par la criticité des activités du SIGI, ce projet est une référence enviable. Il montre le champ de compétences de POST Telecom Luxembourg: connectivité, réseau et sécurité -notamment en préservant les installations déjà en place. Mais aussi, et plus encore, la flexibilité de l’opérateur national pour s’adapter au mode opérationnel du client alors même qu’il s’agit de lui délivrer un service générique.
«Plus de sécurité passe par plus de résilience!»
Carlo Gambucci, Directeur, SIGI
° Depuis 1982, depuis ses débuts donc, le SIGI a géré sa propre infrastructure informatique, souvent considérée comme un modèle. Pourquoi, aujourd’hui, recourir à l’externalisation, qui plus est à travers un cloud?
«Par souci de sécurité, encore et toujours. Nos instances dirigeantes ont été très claires sur la question: compte tenu de nos engagements vis-à-vis de la plus grande partie de la population luxembourgeoise, nous ne pouvions nous contenter d’une infrastructure autonome gérée dans notre data center. Nous devions nous assurer de plus de résilience.»
«Si le principe du cloud computing peut éveiller des réticences, le genre de solution proposé par POST Luxembourg est assurément le plus sûr, mais aussi le plus performant. Qui plus est, membre et partenaire de Smile, nous travaillons en permanence avec les experts CASES et CIRCL afin de renforcer toujours plus la sécurité de l’information. La décision est donc tombée rapidement, sans le moindre doute.»
° Quel bilan dressez-vous?
«Le bilan est clair: plus de flexibilité, plus d’évolutivité, plus de disponibilité et plus de redondance du fait de la géo-résilience. Et cela sans impacter négativement nos coûts de fonctionnement. Enfin, partant que notre mission va bien au-delà de l’informatique, nous pouvons désormais allouer plus de ressources au service de nos clients. Et leur fournir plus de conseil, plus d’accompagnement.»
° Est-ce à dire que vos activités évoluent?
« Incontestablement. Que ce soit dans le support de l’établissement des plans quinquennaux, les tableaux de bords adaptés aux communes, des benchmark ou encore un support dans la comptabilité analytique autour des vecteurs énergie, eau et infrastructures, nous voyons notre métier et la demande client évoluer d’une manière importante. Naturellement, l’accompagnement de la commune passe par le concept, le logiciel, le développement. Les gros datacenter et les lignes nécessaires aident à les connecter aux communes et autres clients. Nous avons cependant tendance à considérer ces deux derniers éléments comme solutions à haute technicité qui appartiennent entre des mains d’experts. Le SIGI se repositionne de plus en plus de la composition complexe de solutions nécessaires à un accompagnement de nos communes. »
«Le cloud? D’abord une question de confiance!»
Jean-Marie Spaus, Directeur, POST Telecom
° Le cloud computing attire… tout en suscitant des réserves. Pourquoi selon vous?
«Un projet réussi est un projet qui repose sur la confiance. Il faut s’entendre sur les objectifs, bien comprendre les problématiques rencontrées et donc communiquer constamment. Parce que, à la clé, il y a des SLA. La confiance a été l’élément fédérateur avec le SIGI. Nous cherchons à l’établir avec tous nos clients.»
° Comment, dans un marché encombré, POST Telecom se distingue?
«Par une maîtrise de toute la chaîne de valeur, du conseil initial à la maîtrise des processus en passant par la mise à disposition de la fibre optique et des data centers. Comme nous n’avons pas à passer par des tiers, nous pouvons offrir les meilleures garanties, ce qui renforce le sentiment de confiance. Pour les clients étrangers, ajoutons la localisation des données au Luxembourg et la pérennité de l’entreprise.»
° Le projet mené au SIGI était-il différent de ceux que vous pouvez mener pour des PME par exemple?
«Fondamentalement, non. Nous apportons la même attention à tous nos projets. Et celui-ci ne déroge pas à la règle, même si, par son audience, il concerne directement ou indirectement quasi toute la population luxembourgeoise!
«Le défi, pour le SIGI, fut de passer d’un modèle à un autre sans interruption de service, pas même lors de la migration à proprement parler. Depuis, nous pouvons nous targuer d’offrir les meilleurs niveaux de service.»