67% des managers estiment que le numérique a amené une évolution du mode de management vis-à-vis du personnel opérationnel. En intégrant davantage de numérique dans leurs organisations, les entreprises fluidifient la circulation de l’information et rendent leurs circuits de décision plus transverses, estime Microsoft à l’issue d’une étude menée par IDC. Bref, le numérique fait tomber les silos et les hiérarchies.
Le numérique redéfinit la circulation d’une information plus accessible, plus exploitable, plus facilement partageable. Pour 64% des managers, ces solutions les ont d’ailleurs poussés à revoir les indicateurs déjà en place -et pour 12% d’entre eux à les mettre en place. A la clé, des circuits collaboratifs plus courts.
Aux yeux des managers, la mise en place de solutions numériques répond aux trois enjeux majeurs que sont la recherche d’une meilleure compétitivité (52%), l’amélioration du travail en équipes (51%) et de la communication entre salariés (44%).
Mais un secteur n’est pas l’autre. Dans l’industrie, la recherche de compétitivité et de productivité est plus marquée (66%); dans le commerce, la compétitivité en termes de services client apparait à la deuxième place (41%) alors qu’elle est moins présente pour les autres secteurs observés. Enfin, dans le secteur public, la recherche de compétitivité s’efface très largement (24%) au profit des notions de communication (67%) et de travail en équipe (67%). Rien de suprenant.
Le numérique pour valoriser ses compétences… et rester attractif
Le numérique, source d’autonomie, d’efficacité et de confort au travail est plébiscité par les «cols bleus». Ils sont ainsi 59% à l’envisager de manière positive, avec comme principaux bénéfices, une plus grande autonomie (57%) et une image de modernité de leur métier (55%).
Pour 68% des opérationnels, le numérique permet aussi de valoriser leurs compétences en interne et leur offrent des perspectives d’évolution non négligeable puisque 53% des «cols bleus» le considèrent comme indispensable pour rester attractifs sur le marché du travail. Un constat particulièrement fort dans le secteur de l’industrie (63%).