La migration sera plus difficile qu’un « simple » changement d’hyperviseurs !

Les clients mécontents continuent de rechercher des solutions alternatives. Mais le parcours de migration, par nature risqué, pourrait ne pas être moins cher que… VMware !  Pour Gartner, la tâche sera lourde. 

S’éloigner de VMware ne résoudra pas vos problèmes. Telle est la conclusion de l’étude « Estimating a Large-Scale VMware Migration » de Gartner. Les projets de migration pourraient prendre de 18 à 48 mois pour les grandes organisations (plus de 2 000 employés) avec plus de 100 serveurs. Et l’addition sera douloureuse : le changement de chaque machine virtuelle pourrait coûter entre 300 et 3 000 USD.

Le problème vient de la nécessité de démêler les services VMware. Sa technologie offre des outils de mise en réseau, de stockage et de gestion ainsi que des solutions de sécurité et de reprise après sinistre qui ne sont pas toujours proposées sous forme d’écosystèmes complets par d’autres fournisseurs.

2025, année d’observation. Encore peu de projets

Pour l’heure, les projets de migration sont à l’étude. On serait, selon Gartner, dans la phase d’intention. Pas encore dans la planification. En septembre 2024, 52 % des clients VMware avaient déclaré vouloir changer de fournisseur. Est-ce encore le cas ?

De toute évidence, les migrations seront complexes. La virtualisation cache plusieurs composants. VMware doit être considéré comme un fournisseur de réseau, également comme un fournisseur de stockage, comme un fournisseur d’outils de gestion et, ensuite, mais ensuite seulement comme une source de technologie de virtualisation. Cette approche est nécessaire, rappelle Gartner. Ce qui veut dire que toute migration sera plus difficile que le changement d’hyperviseurs.

Selon nombre d’analystes, la communauté s’observe. Tout le monde se demande ce que font les autres. Donc personne ne fait vraiment… Résultat, 2025 pourrait être une année d’observation. Le marché serait dans l’attente. Des challengers comme Red Hat risquent d’en pâtir.