38% des employés attendent deux jours avant de signaler le vol d’un terminal mobile. Et 9% le cachent trois jours ou plus avant de se manifester.

En marge de l’IT Security Risks Survey réalisée par Karspersky Lab sur la base de 3.900 interviews dans 27 pays en mai 2014, il apparaît encore que les vols de portables sont passé de 14% en 2011 à 25% en 2014. Face à la banalisation du phénomène, analyse l’éditeur spécialisé en sécurité, les employés tendent à réagir… moins rapidement.

Un vrai casse-tête pour les directions ICT. De fait, ces retards allongent les délais moyens de réactivité et accentuent les risques de pertes de données de l’entreprise. Or, dans 19% des cas, la disparition du terminal se traduit par la perte de données de l’entreprise -soit une organisation sur cinq directement concernée par le phénomène!

«La prévalence croissante des appareils mobiles volés peut être un facteur contribuant à l’apathie des employés, alors qu’un smartphone volé peut maintenant être considéré comme un événement fréquent et non comme une crise exceptionnelle qui mérite de l’attention», avance Kaspersky.

Un responsable ICT sur deux (52%) se dit «plus concerné par la question mobile» que les précédentes années. Et 43% vont jusqu’à estimer que la mobilité professionnelle  «introduit trop de risques» malgré les gains de productivité générés.

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Deux jours avant de signaler le vol d'un terminal mobile. C'est trop !
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38% des employés attendent deux jours avant de signaler le vol d'un terminal mobile. Et 9% le cachent trois jours ou plus avant de se manifester.
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