Suppression de près de 1.700 emplois aux Pays-Bas sur les trois prochaines années dans le cadre de la simplification et de l’expansion de ses plateformes IT. Près de 1.075 postes occupés par des contractants externes seront, eux aussi, supprimés.
«Les clients s’attendent à disposer de services bancaires comme ils le souhaitent et quand ils le souhaitent de manière cohérente, fiable, claire et simple», soutient la banque pour expliquer sa nécessaire consolidation technologique.
ING n’est pas le premier. Et ne sera pas le dernier. Hormis les 9.000 suppressions de postes à la Lloyd récemment annoncés, Belfius s’apprête aussi à réduire ses effectifs IT aujourd’hui employés par l’entité indépendante IS4F pilotée par IBM; près de 200 emplois seraient délocalisés en Pologne.
En deux ans, toutes catégories de personnels confondues, les banques européennes ont supprimé 140.000 emplois, estime Bloomberg. Qui explique que si le phénomène n’est pas nouveau, en revanche les délocalisations ne se limitent plus aux seules fonctions de back-office; elles s’étendent aux fonctions support type IT, HR et Finance.
La transformation numérique engagée par les banques est souvent synonyme de casse sociale. Chez ING, mieux vaut parler de rationalisation. La banque utilise actuellement des systèmes IT différents pour son application mobile, son site internet et son centre téléphonique.
La banque néerlandaise va investir 200 millions d’EUR pour mettre en place ces mesures d’amélioration et simplification qui permettront, selon elle, d’économiser 270 millions d’EUR par an à partir de 2018.
En 2013, ING avait précisé que 2 400 emplois supplémentaires allaient disparaître dans ses filiales bancaires belges et néerlandaises, après avoir annoncé en 2011 et 2012 les suppressions de plus de 4 000 emplois au total dans le cadre de programmes de réduction des coûts.