L’Anthropic Economic Index décompose les données. Claude au boulot !

Au-delà du battage médiatique, Anthropic fournit une vue d’ensemble de l’adoption de l’IA. Le premier Anthropic Economic Index met en avant son avantage collaboratif.

57 % de l’utilisation de l’IA dans l’ensemble de données impliquait une « augmentation », ce qui signifie que l’IA assiste les travailleurs plutôt que de les remplacer. Cela inclut des tâches telles que le brainstorming, l’affinage des idées et la vérification de l’exactitude du travail. En résumé, l’avantage collaboratif domine. Les 43 % d’utilisation restants relèvent de la catégorie de l’automatisation directe, où l’IA effectue des tâches avec une intervention humaine minimale.

Même si l’IA n’automatise pas encore largement des emplois entiers, elle est largement utilisée pour augmenter des tâches spécifiques, notamment dans le développement de logiciels, la rédaction technique et l’analyse commerciale.

Avantage collaboratif… principalement dans les métiers techniques et analytiques

Contrairement aux études précédentes qui s’appuyaient sur des prévisions d’experts ou des enquêtes autodéclarées, les recherches d’Anthropic se basent sur une analyse directe de la manière dont les travailleurs utilisent réellement l’IA. L’entreprise a exploité son outil d’analyse pour examiner plus de 4 millions de conversations d’utilisateurs avec Claude.

L’étude révèle que 37,2 % des requêtes adressées à Claude.ai concernent le secteur informatique et mathématique, principalement pour des activités liées au développement logiciel, au débogage et à la maintenance de systèmes informatiques.

Viennent ensuite les secteurs des arts, du design, des médias et du divertissement, qui représentent 10,3 % des interactions, illustrant une forte utilisation de l’IA pour la rédaction et l’édition de contenus.

D’autres secteurs émergent avec des usages significatifs, notamment l’enseignement, les sciences sociales et physiques, ainsi que les services financiers et administratifs.