«Soyez curieux avec les fournisseurs de cloud! Analysez les offres de services et les garanties réelles. Demandez à visiter les installations… vous serez surpris. Le cloud est une offre intégrée de service : visitez nos Data Centres, laissez-nous vous présenter nos collaborateurs et parlons aussi de notre actionnariat et de nos investissements continus…Venez au contact !» La remarque de Jean-François Hugon, Head of Marketing EBRC, n’est pas anodine. Le cloud computing souffre encore d’idées reçues, de mythes.
Certes, de nombreux projets ont avorté. Souvent par faute de business case, faute aussi de vision ou d’adhésion. Par incompréhension encore, dans la foulée d’assertions du type «avoir virtualisé l’essentiel des serveurs c’est déjà faire du cloud»… Bref, le «cloud washing» est une réalité : d’un côté, une technophilie béate; de l’autre, un conservatisme assumé…
«Tout le monde à sa propre définition du cloud computing ! Si vous interrogez dix entreprises, vous aurez dix explications, dix positionnements… Ce qui ne sert pas le marché ! Heureusement cette tendance converge vers une définition standardisée», observe Gartner. En qualité de leader mondial dans le conseil et la recherche, Gartner lève les tabous et démystifie le Cloud dans son webinar ‘The Top 10 Cloud Myths’.» (http://www.gartner.com/webinar/3101523).
Dans son «Hype-Cycle», Gartner vient de positionner le cloud IaaS computing en fin de période de désillusion. C’est une bonne nouvelle, preuve que la technologie est mature. Quelles qu’aient été les approches choisies -engager un plan de transformation massif avec une migration des applications existantes ou, au contraire, n’utiliser des plateformes cloud que pour les nouveaux projets en les faisant grossir au fur et à mesure- les early adopters sont aujourd’hui dans une position beaucoup plus confortable qu’ils ne l’étaient il y a deux ans. Les gains de productivité, même s’ils ont été plus longs que prévus à obtenir, sont maintenant au rendez-vous.
«A travers nos réalisations, nous pouvons aujourd’hui démontrer l’efficacité du cloud computing, sa rentabilité et lever les derniers doutes sur la sécurité, poursuit Jean-François Hugon. Alors que nous nous positionnons comme le spécialiste européen de la gestion de l’information sensible, nous pouvons démontrer la pertinence de nos solutions dans notre Trusted Cloud Europe : alignement métier, standardisation et flexibilité, en particulier, comptent aujourd’hui parmi les principaux bénéfices d’une telle démarche; ils vont bien au delà d’un gain financier direct et replacent l’IT au cœur de la stratégie d’entreprise.»
La vision de Gartner rejoint celle d’EBRC. Voici plusieurs années que les deux entreprises collaborent pour décrypter les attentes du marché, identifier les tendances en devenir, structurer et benchmarker les offres. C’est, pour nous, le moyen le plus sûr de viser juste, de répondre rapidement aux attentes de nos clients, voire de les anticiper !
Les 10 mythes qui sèment la confusion, limitent l’innovation et ralentissent l’adoption du cloud computing
Mythe 1 : Le cloud réduit les coûts
Oui, c’est un de ses atouts. Mais ce n’est vraiment pas le plus important. «Nos clients avancent un avantage autrement plus important : l’agilité, assure Jean-François Hugon. Elle permet d’être plus réactif, voire proactif. Et dans notre économie, c’est un atout formidable pour distancer vos concurrents, pour gagner des parts de marché.» Oui, le cloud c’est de l’argent. Mais de manière indirecte: «le cloud vous apporte un niveau de qualité et de sécurité la plupart du temps très supérieur à ce qu’une entreprise isolée pourrait prétendre avec une infrastructure «’stand-alone’ !»
Mythe 2 : Pour être bons, soyez cloud
Cette vision, les analystes Gartner l’assimilent largement au «cloud washing». Ce qui se traduit concrètement par la présence du cloud qui se généralise dans les projets et stratégies… au point de laisser croire qu’aujourd’hui, pour que quelque chose soit bon, ce doit être cloud ! L’effet Placebo, du cloud comme traitement universel aux maux de l’entreprise, a ses limites, illustre Jean-François Hugon. Concrètement, tout mettre dans le cloud ne rime à rien. Considérez prioritairement votre business, votre façon de l’opérer aujourd’hui, la façon optimale de le faire… et seulement décidez !»
Mythe 3 : Le cloud devrait être utilisé pour tout
Ce mythe découle du précédant, soit une vision du cloud à toutes les sauces ! En réalité, si le cloud s’impose dans de nombreux usages, toutes les applications et tous les workloads ne tirent pas bénéfice du cloud. La priorité devrait porter sur la capacité du cloud à réduire les coûts. Si elle n’est pas avérée, une application ‘legacy’ n’a pas à basculer dans le nuage. «Tout n’a pas vocation à être cloudisé, loin de là. Fixez-vous sur votre analyse, et votre stratégie; ne forcez rien, approchez pas à pas».
Mythe 4 : «Le boss a dit» est une stratégie cloud
Les analystes du Gartner ont constaté que beaucoup d’entreprises n’ont pas de stratégie cloud, ou tout du moins qu’elle se résume à la seule volonté du CEO. Ce qui n’est pas une stratégie ! Une stratégie cloud commence par l’identification des objectifs business, et à la cartographie des bénéfices et des inconvénients potentiels. «Le cloud doit être pensé comme un moyen d’aboutir à une fin… qui a été spécifiée en premier, assure Jean-François Hugon. Encore une fois, tout n’est pas ‘cloudisable’ !»
Mythe 5 : Nous avons besoin d’«une» stratégie ou d’«un» fournisseur de cloud
Il n’y a pas un cloud, mais des clouds. C’est un univers divers et varié. D’une manière générale, le cloud computing n’est pas une chose unique, fixée; il doit être pensé dans sa diversité. C’est d’ailleurs la diversité qui crée la richesse. Les services cloud peuvent s’exprimer à plusieurs niveaux (SaaS, IaaS, PaaS), modèles, périmètres et applications. «Plutôt que rechercher la standardisation autour d’une offre ou stratégie, la stratégie cloud doit s’aligner sur les objectifs du business et les bénéfices attendus», nuance et recommande Gartner.
Mythe 6 : Le cloud est moins sécurisé que le on-premise
Souvent, le cloud est perçu comme moins sécurisé. C’est une question d’interprétation, peu fondée, rien de plus. Certes, de fâcheuses affaires de failles de sécurité dans le cloud public ont terni son image. Mais il serait dommage d’en tirer des conclusions hâtives… «Chez EBRC, nous avons défini dès 2011, Trusted Cloud Europe nous permettant de gérer des informations sensibles et de supporter des applications critiques. Cette spécificité sert un marché exigeant, voulant allier avantages du cloud et contraintes de sécurité élevées. Notre cahier des charges intégre des critères d’exigences propres aux attentes de notre écosystème, unique en Europe, qui attire les clients les plus exigeants, relève Jean-François Hugon. Spécialiste de gestion de l’information sensible, nous savons par expérience que le niveau de sécurité de notre Trusted Cloud Europe est nativement bien plus élevé que les installations on-premise; nos clients en sont pleinement conscients et nous leur offrons de solides garanties !»
Mythe 7 : Le cloud n’est pas pour les usages « mission-critical »
A ses débuts, le cloud a été adopté pour des usages spécifiques, qui n’étaient pas ‘mission-critical’. Aujourd’hui, tous marchés confondus, on doit approcher les 30% de données critiques, estime Gartner. Des entreprises comme Netflix, par exemple, fonctionnent entièrement dans le cloud. Par essence, elles sont ‘mission-critical’. «Chez EBRC, nous estimons que 80% des workloads dans notre Trusted Cloud Europe sont ‘mission-critical’, a chiffré Jean-François Hugon. Et c’est sans compter les entreprises nées dans le cloud, qui naturellement exécutent leur business intégralement dans le cloud sans se poser de questions !»
Mythe 8 : Cloud = Data Centre
Une stratégie cloud n’implique pas forcément une stratégie Data Centre, et il ne faut pas obligatoirement ‘éteindre’ complètement des Data Centres pour aller dans le cloud. Si nombre d’applications et de workloads peuvent migrer dans le cloud, ce n’est pas le cas pour toutes les applications et tous les workloads. Quant à la modernisation ou l’outsourcing d’un Data Centre, il n’est pas synonyme de cloud. «Panachez ! Progressez par étapes, à votre rythme. De toute évidence, la tendance va également à l’hybridation», assure Jean-François Hugon.
Mythe 9 : Migrer dans le cloud signifie que les caractéristiques du cloud sont automatiquement acquises
Les attributs du cloud ne sont pas transitifs. Une application «hébergée dans le cloud» n’est pas un service cloud… Les résultats ne sont pas les mêmes. Quant aux caractéristiques du cloud, elles ne sont pas héritées automatiquement, surtout si l’on se place au niveau le plus bas, le SaaS ! «Ne pensez pas qu’il suffit de migrer. La transition passe par un projet de transformation. Identifiez les avantages, les bénéfices escomptés. Acceptez, avant tout de repenser vos processus. Bref, y être ne suffit pas !»
Mythe 10 : Virtualisation = cloud privé
Si la virtualisation est communément présente dans les technologies de cloud computing, elle n’en est qu’un composant face à la richesse fonctionnelle du cloud. Faire de la virtualisation n’est pas synonyme de faire du cloud computing. «Pensez plus loin que l’étape de la virtualisation, visez votre transformation digitale, suggère Jean-François Hugon. Nos clients démarrent souvent avec un PoC (Proof of Concept), qui suffit à les convaincre. Testez, expérimentez. Nous invitons tous nos clients à le faire !»