Un serveur PRIMERGY vendu toutes les 27,5 secondes! Un succès qui n’a fait que se renforcer au fil du temps. Dans un marché qu’on dit atone, Fujitsu s’en sort plutôt bien dans toutes les régions du monde, y compris en zone BeLux avec ses 9% de parts de marché (revenus).
La clé du succès? Un engagement fort, selon Olivier Delachapelle, Head of Datacenter Development – Global Server Business – Global Product Business, Fujitsu. A savoir:permettre aux entreprises d’obtenir un avantage concurrentiel en offrant les performances du serveur et la fiabilité dont elles ont besoin tout en réduisant de façon exponentielle les coûts des centres de données. «L’efficacité a toujours été au cœur de notre stratégie. Ainsi, au cours des sept dernières années, l’efficacité énergétique des PRIMERGY s’est améliorée par un facteur de 28. L’ambition n’est pas seulement de répondre aux normes de l’industrie, mais de les dépasser!»
En somme, une course à l’innovation. 1994: lancement des premiers serveurs PRIMERGY x86. Quatre ans plus tard, en 1998, Fujitsu introduit le PRIMERGY N800 / K800, premier serveur 8 voies. Les premiers serveurs lames PRIMERGY suivent en 2002 avec la ligne PRIMERGY BX300. En 2006, arrivée du PRIMERGY BX630, première lame octo-socket.
Très vite, Fujitsu s’impose comme un acteur majeur sur le marché x86. L’option prise voici vingt ans s’est avérée pertinente. Rentable, aussi. Et le sera encore. En effet, si l’on en croit Gartner, 65% des applications qui s’exécutaient en environnement UNIX en 2012 seront migrées sur des serveurs x86 en 2017. Et cela pour différentes raisons. D’abord, la volonté de réduire les coûts: les contraintes budgétaires auxquelles sont confrontées les directions informatiques n’ont jamais été aussi fortes alors que les projets sont de plus en plus complexes et coûteux. Ensuite, des performances qui s’adaptent aux besoins: les directions informatiques sont face à des environnements fluctuants. Avec l’économie digitale, elles doivent prendre en compte de nouveaux projets et la croissance du nombre de leurs utilisateurs. Enfin, choisir des serveurs x86 c’est faire le choix d’une architecture basée sur des standards, ce qui rassure.
Certes, HP, IBM et Dell se partagent le podium, mais Fujitsu fait figure de challenger, toujours bien positionné dans les différents benchmarks -y compris par rapport aux nouveaux arrivants, dont Cisco.
En 2012, on s’en souvient, Fujitsu avait été le premier fournisseur à proposer une solution «cluster-in-a-box» -une combinaison optimale de serveur, de stockage et de composants réseau. Soit un environnement informatique entièrement pré-configuré et pré-installé au sein d’un châssis unique -une solution idéale pour les petites structures. L‘une des astuces, outre la compacité du système et son côté meccano très accessible, c’est sa configuration: elle s’effectue en une seule fois comme s’il s’agissait d’un seul serveur physique. Intégrant Windows Server 2012, ce «kit» est configuré d’entrée en jeu avec quatre machines virtuelles prêtes à fonctionner. Il est doté de disques SAS, de la technologie Fast Track et d’un dispositif de fonctionnement sans interruption.
«Le fait de reposer sur des standards ne signifie aucunement une banalisation de ce type d’infrastructures, qui supposerait une différenciation seulement par le prix, insiste Olivier Delachapelle. Au contraire, nous avons toujours pensé en termes d’optimisation. A commencer au niveau de la conception des serveurs.»
Toujours en 2012, Fujitsu franchissait un pas de géant en introduisant une première gamme de serveurs biprocesseurs éco-conçus. Et de revendiquer, avec 73% d’économie d’une génération x86 à l’autre, le record d’efficacité énergétique. «Par-delà la performance, c’est l’assurance, pour les utilisateurs, de pouvoir augmenter la charge de travail des serveurs de deux tiers pour le même niveau d’alimentation électrique sans alourdir leur facture d’électricité ni mettre en péril le système de refroidissement du centre de données.»
Très tôt, aussi, Fujitsu a investit dans l’agilité et la dynamique du data center. Exemple, le PRIMERGY BladeFrame consolidant jusqu’à 96 serveurs x86 processeurs sous Linux ou Microsoft Windows. Présentée en 2008, la solution était constituée d’un châssis pouvant accueillir jusqu’à 24 serveurs lames, des contrôleurs redondants, des switches intégrés et des connexions haut-débit redondants ainsi que l’outil logiciel PAN Manager développé par Egenera. Avec cette solution, qui dissocie processeurs, réseaux et stockage, le but était de rendre le serveur physique totalement indépendant du système d´exploitation ou de l´application logicielle.
Le 3 avril 2012, Fujitsu frappait encore un grand coup avec la sortie de la première appliance au monde -basée sur le PRIMERGY TX300- prête à l’emploi et certifiée pour SAP Business One basée sur la technologie SAP HANA. Et d’ouvrir le marché, démocratiquement s’entend, à la puissante technologie «in-memory» de SAP via un serveur fiable, performant et résolument économique -le PRIMERGY TX300.
Pour Olivier Delachapelle, cette offre constitue «une approche innovante permettant aux responsables métiers des entreprises d’explorer et modeler plus rapidement les masses de données à leur disposition dans le processus d’analyse».
L’avenir? Il se dessine de manière très dynamique. Et à travers différentes pistes. L’une d’elles -aujourd’hui la dernière en date, la plus visionnaire- est l’offre PRIMERGY autour de VMware EVO:RAIL. Il s’agit d’un bloc de base SDDC (Software-Defined Data Center) évolutif qui apporte des fonctions de calcul, de mise en réseau, de stockage et de gestion permettant de déployer et de faire croître des services d’infrastructure pilotée par logiciel de façon rapide et reproductible.
Une centaine de machines virtuelles de centre de données de taille moyenne pour une utilisation standard ou approximativement 250 machines de taille moyenne pour infrastructures de type VDI peuvent être prises en charge.
«Concrètement, au départ d’une infrastructure de serveurs rack PRIMERGY CX400, les applications et les services peuvent être provisionnés et exécutés à la fois dans un cloud privé hébergé sur site et via des services sécurisés IaaS avec, en prime, une mobilité parfaite des charges de travail au sein de l’environnement de travail hybride, poursuit Olivier Delachappelle. C’est là le plus bel exemple de solution hyper-convergée!»