Le FinOps amène une rupture dans le monde de l’IT d’entreprise. Et celle-ci, démontre SFEIR dans un livre blanc, est nécessaire. Début d’explications.

En s’appuyant sur le cloud et le FinOps, les entreprises peuvent optimiser l’impact business de leurs investissements IT, tout en réduisant leur impact environnemental. Tel est le point de vue de SFEIR, qui vient de publier un livre blanc « FinOps » sur la façon de concilier innovation, maîtrise des coûts et sobriété numérique. 

Véritable démarche méthodologique, le FinOps amène une rupture dans le monde de l’IT d’entreprise. Et celle-ci est nécessaire. Beaucoup d’entreprises éprouvent, en effet, des difficultés à s’adapter aux nouveaux modèles créés par le cloud. En cause, en particulier, la nature changeante des dépenses générées. Les investissements en matière de technologie étaient auparavant plus lents à mettre en place et à évoluer. DevOps et l’Agile ont changé la donne.

On parle aujourd’hui beaucoup plus de micro-optimisations. Celles-ci adaptent les ressources selon la demande; elles façonnent ainsi les dépenses cloud. Les différentes équipes impliquées ont donc besoin d’un langage commun pour se comprendre, collaborer. Et, surtout, pour transformer les économies unitaires du cloud en innovations et en avantages compétitifs.

Avancer sans totalement grever les ressources financières

Le livre blanc met en avant l’indispensable nécessité de travailler sur l’agilité et l’instauration d’une culture de la donnée. Ce sont là, précisément, de nouveaux fondamentaux de l’actuelle donne numérique. Il convient d’établir une stratégie de transformation digitale qui permette de générer de la valeur. En effet, l’agilité et la rapidité sont aujourd’hui devenus des atouts clés pour se démarquer. Egalement pour adapter en quasi-réel son offre, ses services, leurs modes de distribution, etc.

La publication adresse aussi le besoin de maîtriser et de piloter les coûts de l’IT. De fait, les entreprises doivent se préparer, se transformer et, parfois, se réinventer pour les années à venir. Et cela sans totalement grever les ressources financières. 

Approche à la fois culturelle, organisationnelle et technique, le FinOps donne aux dirigeants une meilleure compréhension de la valeur permise par la technologie numérique. Le FinOps permet aux équipes finances de planifier les dépenses. Et aux métiers de réaliser l’impact IT de leurs choix stratégiques. Au-delà d’un simple instrument budgétaire, le FinOps garantit que les dépenses dans le cloud serviront directement la croissance du chiffre d’affaires, l’objectif de rentabilité mais aussi les engagements en matière de frugalité numérique.

Créer de la valeur

Selon SFEIR, le duo cloud/FinOps fournit aux dirigeants des entreprises une structure agile et transparente qui permet de limiter l’empreinte numérique à ce qui est strictement nécessaire pour se moderniser, innover et rester performant. Le livre blanc montre qu’avec le FinOps, la question n’est plus centrée sur le prix de l’IT… mais sur la volonté du métier, de l’entreprise, d’investir dans telle fonctionnalité ou tel service pour créer de la valeur ! 

La notion de FinOps doit arriver dès le début de la réflexion cloud. Parce que concevoir une architecture cloud fonctionne à l’envers de ce qu’on a toujours fait. Il faut partir des capacités des fournisseurs de cloud et de leur modèle de tarification pour déterminer l’architecture… Pour en tirer meilleur parti, mais aussi réaliser des économies, il faut embrasser ce changement culturel, s’intéresser aux rapports FinOps fournis par les fournisseurs de cloud, nommer des responsables FinOps disposant d’un pouvoir ou du moins d’une véritable influence sur les architectes, les développeurs, les exploitants. Cela nécessite une évolution des mentalités de toutes les équipes IT, à commencer par les CIO…