L’enquête internationale d’Experian Marketing Services est sans appel. Il y a un manque criant de confiance. Les conséquences sur l’entreprise peuvent être importantes.

92% des entreprises interrogées à travers le monde suspectent leurs données de comporter des erreurs. L’étude, menée par Loudhouse pour Experian Marketing Services en novembre 2016, a interrogé plus de 1400 personnes dans 8 pays à travers le monde. Elle est sans appel. C’est en Europe, en particulier, que les critiques sont les plus vives.

«Les données sont perçues comme des insights précieux par les organisations. Pourtant, déclare Stéphane Baranzelli, Managing Director EMEA, Experian Marketing Services, face à l’augmentation constante de leur volume les processus et les responsabilités incombant à leur gestion ne sont plus forcément dimensionnés ou adaptés.»

La collecte de données n’est pas une fin en soi pour l’entreprise, mais bien souvent le point de départ d’actions. Les conséquences sur l’entreprise peuvent donc être importantes. Interrogées sur les risques qu’elles associent au manque de fiabilité de leurs données, les organisations désignent principalement le risque de non-conformité et de réglementation (52%), la diminution de la satisfaction/fidélité client (51%) et la perte du revenu client (43%).

Les flots de données à gérer déstabilisent les organisations. De leur collecte à leur exploitation, le chemin est long et sinueux, semé d’embûches. Les processus de gestion des données en place, ou leur absence en fonction des contextes, sont à l’origine de nombreuses erreurs.

Par rapport à la moyenne observée à travers le monde, les entreprises européennes rencontrent davantage de challenges à déterminer quelles données gouverner (34%), quelle équipe former (30%) ou encore les règles à créer pour y parvenir (28%).

La difficulté à obtenir une cohérence dans les processus de data management à travers les différents services de l’organisation est un leitmotiv à travers l’Europe (39%) et plus largement, pour les répondants à travers le monde (41%). D’ailleurs, moins d’une entreprise sur cinq -dans le monde- a déjà adopté une stratégie centralisée de data management.