De BP à Telindus, en passant par Accenture ou Microsoft, ainsi que JP Morgan, Banco Santander : des leaders de premier plan ont rejoint l’Enterprise Ethereum Alliance.

L’Enterprise Ethereum Alliance vise à promouvoir et supporter la technologie blockchain d’Ethereum au travers d’une architecture de référence, EntEth 1.0. C’est parti.

Un peu plus d’un an après la naissance du framework open source Hyperledger pour développer des applications et plateformes transactionnelles décentralisées, voici l’Enterprise Ethereum Alliance. A son bord, des acteurs informatiques comme Microsoft, Intel ou encore Telindus, également des sociétés de conseil et de services telles que Accenture et Wipro, des géants bancaires avec, en tête, JP Morgan, Banco Santander, Crédit Suisse et UBS, ainsi qu’une nuée de start-up de la blockchain (Brainbot, ConsenSys, BlockApps, String Labs…).

La plupart des membres de l’EEA ont développé des pilotes ou utilisent déjà en production la technologie blockchain d’Ethereum, aussi bien pour leurs projets en matière de gestion de la chaine logistique, que de paiements et transactions inter-bancaires, que de règlements de titres. Les objectifs de l’alliance sont en particulier de construire, promouvoir et supporter les bonnes pratiques autour de la technologie blockchain d’Ethereum. Le fondement de l’alliance sera l’architecture de référence EntEth 1.0 créée pour servir de socle commun à l’ensemble des membres de l’alliance dans le cadre de leurs projets.

Certains participants décrivent l’EEA comme une façon de s’assurer une autre option que celle poussée par IBM à travers le projet collaboratif Hyperledger poussé par la Fondation Linux, dont Intel, Accenture et JPMorgan font aussi partie, aux côtés d’Airbus et BNP Paribas par exemple. La blockchain se cherche encore, c’est évident. Mentionnons encore la soixante d’entreprises financières associées au sein de R3 CEV, un consortium développant des applications commerciales de la technologie blockchain autour des données de connaissance client.

De toute évidence, l’EEA montre à quel point les grandes multinationales, en particulier de la finance, prennent au sérieux cette nouvelle technologie.