Site icon Soluxions Magazine

Du shadow IT au shadow GenAI !

Shadow GenAI… sans mots ! Plus de trois organisations sur cinq (61 %) ne disposent pas d'un cadre de gouvernance ni d'un programme de perfectionnement pour l'IA générative, a chiffré le Cap Gemini Research Institute.

Du « shadow IT au « shadow GenAI » !

La GenAI dans le développement n’en est qu’à ses débuts, le mouvement est en train de s’accélérer. Le risque, aujourd’hui, c’est le Shadow GenAI, observe le Cap Gemini Research Institute.

Shadow GenAI sans mots. Plus de trois organisations sur cinq (61 %) ne disposent pas d’un cadre de gouvernance ni d’un programme de perfectionnement pour l’IA générative, a chiffré le Cap Gemini Research Institute. Or, notent ses analystes, un cadre de gouvernance qui définit des normes et des lignes directrices pour garantir que la mise en œuvre de l’IA générative s’aligne sur les priorités et les objectifs de l’organisation est essentiel à la réussite.

Les principaux aspects à prendre en compte sont la provenance du code, la réduction des biais, l’explicabilité du modèle et des résultats, la propriété intellectuelle/les droits d’auteur, la dépendance à l’égard des plateformes externes, les fuites de données/codes, les politiques d’accès, etc.

L’absence de programmes de gouvernance et de perfectionnement appropriés peut conduire à un code de mauvaise qualité et hallucinant. Il peut rendre l’organisation vulnérable à des risques tels que les fuites de code, les problèmes de propriété intellectuelle, l’exposition à des acteurs malveillants, etc.

GenAI, déjà bien adoptée par les ingénieurs logiciels

Trop tôt ? La question peut être posée. Si elles ne sont pas passées à l’échelle, les entreprises ont déjà largement commencé à explorer cette technologie. Selon l’étude, les outils de GenAI sont utilisés aujourd’hui par 46 % des ingénieurs logiciels. Deuxième enseignement, les entreprises qui ont commencé à s’intéresser à l’IA générative en tirent déjà des avantages. 

De fait, les bénéfices sont là. Ces « early adopters » citent en premier la stimulation de l’innovation (61 % des entreprises interrogées). Puis l’amélioration de la qualité des logiciels (49 %). Ce sont les deux principaux bénéfices. La GenAI trouve également des applications dans d’autres activités du cycle de vie du développement logiciel, comme la modernisation du code ou la conception d’UX, ajoute le Cap Gemini Research Institute.

Bien former, première étape

Autre constat : une amélioration de la productivité de 7 à 18 % (en moyenne). Pour certaines tâches spécialisées, le gain de temps atteint même 35 %, assure le Cap Gemini Research Institute. Et qui dit hausse de la productivité, dit plus de temps à utiliser. Mais comment ? Les entreprises souhaiteraient exploiter ce temps libéré par l’IA générative pour développer de nouvelles fonctionnalités (50 %) et améliorer les compétences (47 %).

Reste que tous les usages ne sont pas « officiels ». Et ce « shadow GenAI » peut s’avérer dangereux. Sans une gouvernance et une surveillance adéquate, les organisations s’exposent à des risques fonctionnels. Mais aussi de sécurité. Et juridiques. Les recherches disposant d’un programme de perfectionnement pour préparer leur personnel sont mieux à même d’améliorer la productivité de leur personnel, insiste le Cap Gemini Research Institute.

 

Quitter la version mobile