Un récent sondage HBR Analytic Services pour Google montre qu’il reste du travail à faire pour faire progresser le DevOps dans les organisations

La plupart des entreprises ont encore du chemin à parcourir pour intégrer les meilleures pratiques du DevOps et en tirer profit. Si l’engouement des décideurs IT et métiers est bien réel, le succès d’une telle approche -qui fusionne développement agile et exploitation de logiciels- reste à réaliser. C’est l’un des enseignements d’une enquête internationale menée par HBR Analytic Services pour Google Cloud.

86% des répondants pensent qu’il est important de développer et mettre en production rapidement de nouvelles applications. Pourtant, 10% seulement jugent réussis les développements applicatifs et mises en production rapides menés par leur organisation… Bref, ça coince. Si les principaux bénéfices sont la rapidité de mise sur le marché (mentionnée par 70% du panel), la productivité (67%), la pertinence pour le client (67%) et l’innovation (66%), la plupart des organisations peinent à intégrer et tirer profit des meilleures pratiques du DevOps. Les principaux obstacles cités sont : les silos de l’organisation (50%), les technologies héritées (49%) et, enfin, la résistance au changement (46%).

48% des répondants ont déclaré que leur entreprise utilise toujours une approche DevOps pour déployer des applications. 27% font un choix plus sélectif et 8% prévoient d’adopter les pratiques DevOps dans un proche avenir. Analysant ces résultats, Melody Meckfessel, Vice President of Engineering, Google Cloud, recommande de débuter par le pilotage de petits projets. «Quelques petites victoires prouveront au reste de l’organisation que le DevOps fonctionne; bientôt, d’autres suivront.»

Inutile d’aller trop vite, conseille encore Melody Meckfessel. Nombre d’ organisations devront ralentir la vitesse à laquelle elles créent des applications aujourd’hui pour pouvoir accélérer demain. Il faut du temps pour que les organisations maîtrisent le changement culturel nécessaire à la mise en œuvre des pratiques DevOps. Et de conseiller une approche immersive de la formation et l’établissement d’une culture. Ce dernier objectif est le plus difficile à atteindre, la plupart des interactions entre développeurs et équipes opérationnelles informatiques ont toujours été moins que positives…