91 % des dirigeants du Benelux font confiance à l’IT, mais seulement 38 % se disent prêts pour l’avenir

Dans son Kyndryl Readiness Report 2024, un paradoxe s’impose : 91 % des dirigeants du Benelux croient que leur infrastructure IT est « la meilleure de sa catégorie », mais seulement 38 % d’entre eux pensent être prêts à gérer les risques futurs. La confiance dans l’IT ne suffit pas !

Etonnant paradoxe. A les entendre, les dirigeants d’entreprise du Benelux comptent sur leur IT pour atténuer les risques, développer les talents et tirer parti de nouveaux outils. Pas moins de 97 % des dirigeants du Benelux affirment d’ailleurs que la modernisation de la technologie est une priorité élevée. Pourtant, seuls 38 % pensent que leur infrastructure IT est prête à pallier les risques futurs…

Les principales préoccupations dans le Benelux sont l’évolution des politiques et réglementations (69 %), les cyberattaques (66 %), les perturbations environnementales et climatiques (66 %), l’incertitude macroéconomique (66 %) et le déficit de compétences ou le manque de talents (66 %).

Moins préparés à l’incertitude macroéconomique

Ces préoccupations diffèrent de celles des pays voisins, commente Liesbet D’hoker, General Manager, Kyndryl Belgium-Luxembourg, où les cyberattaques figurent le plus souvent en tête de liste. « Les dirigeants du Benelux se sentent le moins préparés à l’incertitude macroéconomique, avec seuls 25 % des sondés se sentant prêts. Ils se disent également insuffisamment préparés aux cyberattaques (27 %), aux perturbations géopolitiques (30 %), aux perturbations environnementales et climatiques (31 %), et à l’évolution des politiques et réglementations (31 %). »

Toujours à l’échelle du Benelux, 66 % des dirigeants d’entreprise conviennent que leur organisation a du mal à suivre le rythme des progrès technologiques. « Les préoccupations concernant l’IT obsolète sont plus élevées dans le Benelux. 63 % des dirigeants s’inquiétent que leur IT soit obsolète ou approche de la fin de vie utile », relève encore Liesbet D’hoker.

Dans ce cadre, 91% des dirigeants du Benelux donnent la priorité à la durabilité lors de la modernisation de leur technologie, tandis que 61% la considèrent comme un défi pour leurs efforts de modernisation.

Confrontés à des défis importants

L’IA ? Seulement 22 % des CEO du Benelux se disent être prêts à gérer les risques futurs. Certes, 74 % des entreprises s’investissent, mais sans bien voir un ROI. A peine 39 % voient un retour positif sur ces investissements. Les plus grands obstacles à l’adoption de l’IA restent les préoccupations concernant la confidentialité des données (35 %), le ROI incertain (32 %) et les défis de conformité (30 %).

On l’a compris, la confiance dans l’IT ne suffit pas. Le Kyndryl Readiness Report 2024 est basé sur une étude approfondie menée par Edelman DXI auprès de décideurs de la C-suite (CEO, CFO, CIO et CTO) ; 200 ont été interrogés au Benelux. « Bien que nous soyons confrontés à des défis importants, en particulier dans les domaines des compétences et de la conformité réglementaire, il existe une volonté claire de renouvellement, conclut Liesbet D’hoker. Cet état d’esprit permettra aux entreprises du Benelux de réaliser des avancées importantes dans leur innovation technologique et leur transformation numérique. »