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Cloud : méfiez-vous des surcoûts d’une «migration directe»…

La plupart des entreprises paient trop cher pour les services cloud lorsqu'elles migrent leurs charges de travail sur site vers le cloud. En cause, estime TSO Logic, une philosophie de «migration directe».

Cloud : méfiez-vous des surcoûts d'une «migration directe»...

Cloud : méfiez-vous des surcoûts d’une «migration directe»…

par | Jan 5, 2018 | Expérience | 0 commentaires

La plupart des entreprises paient trop cher pour les services cloud lorsqu’elles migrent leurs charges de travail sur site vers le cloud. En cause, estime TSO Logic, une philosophie de «migration directe».

Migrer vers le cloud pour réduire les coûts est l’un des premiers objectifs, à condition de savoir ce que l’on migre. Or, selon une étude de TSO Logic, les charges de travail dans le cloud sont à 84% surprovisionnées, ce qui fausse les calculs. C’est le syndrome de la «migration directe».

Pour l’éviter, il importe de mettre en oeuvre une bonne méthodologie de provisionnement pour adapter le plus exactement possible les charges de travail aux ressources nécessaires dans le cloud. Ce faisant, assure encore TSO Logic, 36% de la facture de l’informatique dans le cloud pourrait être économisée.

L’erreur, on l’a compris, est d’effectuer une migration à l’identique -une «migration directe» donc- des charges de travail sur site vers le cloud, sans modifier la configuration. «Certaines charges de travail peuvent être utilisées à 100%, d’autres peuvent être utilisées seulement 10% du temps, d’autres peuvent refléter une utilisation de 5% pendant 29 jours par mois, mais 100% d’utilisation maximale à la fin du mois, estime Aaron Rallo, TSO Logic. Les entreprises ont essayé de mapper manuellement leurs environnements actuels au cloud, mais les changements accélérés et le nombre incroyable d’options de calcul en nuage rendent cela impossible !»

En plus du problème de surprovisionnement, TSO Logic a noté que les entreprises qui effectuent des «migrations directes» vers le cloud le font souvent sur la base de deux autres hypothèses incorrectes. Première hypothèse : elles sous-estiment les performances des équipements des grands acteurs du marché tels que AWS ou Microsoft; leurs installations étant toujours des plus récentes, ils peuvent fournir des performances plus élevées à moindre coût -tant que les entreprises n’insistent pas pour maintenir les mêmes configurations exactes dans le cloud qu’elles utilisaient sur site. «Plus le matériel est vieux dans l’environnement actuel, plus le cloud devient économique», résume TSO Logic. Par exemple, la migration des serveurs de l’ère 2012 vers du matériel plus moderne dans le cloud pourrait réduire les coûts d’environ 50%. Les économies sont encore plus marquées -jusqu’à 70% !- lors de la migration des serveurs datant de 2009.

La deuxième hypothèse erronée, liée aux économies d’échelle des fournisseurs de cloud, renvoie à la première. Le coût de fonctionnement de ces serveurs de nouvelle génération en masse est beaucoup plus économique pour les géants du cloud. Les économies réalisées grâce à l’utilisation de ces nouvelles configurations matérielles dans le cloud pourraient potentiellement être transmises aux clients, s’ils savent tirer parti des configurations correctes.

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