CeBIT 2017, du 20 au 24 mars. Plus de 3.000 entreprises et quelque 200.000 visiteurs s’y donneront rendez-vous. Présent, le Luxembourg s’y distinguera par son approche commune.

Le CeBIT, cette année, a pris pour thème-phare «d!economy – no limits» afin de révéler les opportunités que présente la transformation numérique ainsi que l’évolution de la collaboration entre l’homme et la machine, mais aussi l’interaction entre la réalité et le virtuel. «La transformation numérique est accélérée par les nouvelles technologies et possibilités offertes. Actuellement, des évolutions comme l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la réalité augmentée, les systèmes autonomes, l’impression 3D, les robots de service humanoïdes et les drones sont les moteurs de cette transformation, explique Olivier Frese, Member of the board, Deutsche Messe AG. De plus en plus de scénarios d’application dans le domaine de l’internet des objets permettent une interaction positive et de nouvelles formes de collaboration entre l’homme et la technologie.»

CeBIT, orienté pratique

Cette année, quelque 3.000 entreprises présenteront leurs nouvelles technologies en matière de transformation numérique en mettant l’accent sur les exemples d’application concrète, dans des secteurs comme l’automobile, la banque, les assurances, le commerce, la santé et les administrations publiques, afin de démontrer l’impact du numérique dans tous les domaines de l’économie et de la société.

Par ailleurs, cette édition 2017 consacrera un hall entier (le hall 11) aux start-ups où quelque 450 jeunes pousses (contre 350 l’an dernier) seront réparties en villages thématiques. Baptisée Scale11, cette plateforme permettra non seulement aux start-ups de présenter leurs innovations, mais aussi de faire connaissance avec les investisseurs potentiels. «Nous allons rendre le hall 11 encore plus interactif pour les participants, pour les start-ups, pour les investisseurs, pour les entreprises établies et pour les responsables politiques, poursuit Oliver Frese. Nous allons créer une ambiance dynamique et créative avec des espaces de coworking et des surfaces d’action au cœur de l’événement.»

Cette année, le pays partenaire est le Japon, berceau de l’actuel prix Nobel de médecine et nation moteur de l’innovation et précurseur dans les techniques, la science et le numérique. Une centaine d’entreprises et d’institutions japonaises seront réunies dans le hall 4 pour présenter leurs innovations technologiques, notamment dans le domaine de la robotique et de l’IoT, dans le cadre de leur programme Society 5.0.

Approche commune pour le Luxembourg

Il va de soi que CeBIT sera également l’occasion d’entendre de nombreux orateurs de renom et d’assister à de nombreuses présentation, avec notamment un «Japan Germany ICT Summit» le premier jour du salon ainsi qu’une conférence du professeur Hiroshi Ishiguro, directeur de l’Intelligent Robotics Laboratory à l’université d’Osaka sur le thème «L’homme est-il en passe de devenir obsolète?»

Présent comme chaque année, le Luxembourg a opté pour une approche commune puisque la Fedil, en collaboration avec ABBL, ALFI, Chambre de Commerce et ICTLuxembourg, permettra aux élèves du secondaire de bénéficier d’une visite guidée du salon, tandis que l’université du Luxembourg sera présente sur un stand national dans le hall R&D. Plusieurs entreprises et organisations pourront aussi se retrouversur un stand commun dans le hall Job & Career. Idem pour différentes start-ups invitées dans la zone Scale11.

Précisons enfin que CeBIT organise des visites thématiques qui permettent au visiteur d’être guidé à travers les stands qui l’intéressent et de rencontrer à chaque fois sur place un représentant de l’entreprise concernée. Question de ne se perdre dans les quelque 250.000 m2 d’exposition…

Marc Husquinet