Banques et assurances, terre d’élection du cloud hybride !
Dans un contexte réglementaire favorable, Telindus sensibilise le marché financier aux atouts de la plateforme Cisco Hybrid Cloud for Google Cloud. Banques et assurances peuvent aborder sereinement le cloud hybride.
Le marché financier abordera le cloud hybride rapidement. Dans un contexte réglementaire désormais favorable, banques et assurances tireront vite les avantages du cloud hybride.
Au cours de son événement «Cloud & Regulation : un match possible !» qui a attiré une centaine de professionnels à la LHoFT jeudi 8 novembre, Gartner, Google et Cisco sont venus des Etats-Unis appuyer Telindus. «Il y a peu, les entreprises se fixaient encore, en matière d’infrastructures, des stratégies dont le on premise, le cloud privé et le cloud public formaient la stricte séquence. Mais en imposant de mener de front refonte des infrastructures et modernisation applicative, la transformation digitale change la donne, contextualise Jacques Ruckert, Director, Solutions & Innovation, Telindus. Désormais, il faut pouvoir tirer parti du cloud public sans plus attendre, ce qui rend les approches hybrides incontournables. Souvent en pointe en matière d’IT, la banque et l’assurance ont aujourd’hui l’occasion de jouer un rôle de pionniers !»
Le contexte a changé. Les barrières réglementaires se sont levées. En décembre 2017, l’EBA (European Banking Authority) actualisait ses recommandations en matière d’outsourcing pour prendre en compte les services dans le cloud, la FCA (Financial Conduct Authority) britannique l’ayant précédée de quelques mois. Même constat aux Etats-Unis, où le récent CLOUD (Clarifying Lawful Overseas Use of Data) Act précise les conditions dans lesquelles une entreprise américaine doit remettre ses données aux autorités. Au Luxembourg, la Circulaire CSSF 17/654 -un document de 19 pages publié en mai 2017- clarifie la sous-traitance informatique du secteur financier vers les clouds publics. Résultant d’une bonne année de travail, elle définit le cadre réglementaire applicable en matière de sous-traitance, reposant sur une infrastructure de cloud fournie par un prestataire externe. Mieux : la Circulaire CSSF 17/654 permet au secteur financier, mais également aux prestataires, de sortir d’une véritable impasse face à l’usage des clouds publics.
À tort ou à raison, la sécurité a longtemps été la bête noire du cloud public, et plus particulièrement dans les secteurs sensibles comme la banque ou l’assurance. C’est pourquoi les hyperscalers ont massivement investi sur le sujet, au point de proposer aujourd’hui des outils (chiffrement, reporting, audit…) souvent plus avancés que ce dont peuvent disposer les entreprises par ailleurs. En outre, les responsabilités sont mieux délimitées et comprises : l’opérateur se charge de la sécurité du cloud lui-même; le client, de celle de ce qui s’y trouve. Quant au GDPR, il constitue paradoxalement un argument en faveur du cloud public car la mise en conformité y est facilitée par la richesse des outils disponibles.
La sécurité du cloud public ? Un avantage… pour qui l’a adopté !
Selon une étude récente réalisée par Gartner auprès de hauts responsables des finances, 36% des entreprises utilisent le cloud pour prendre en charge plus de la moitié de leurs systèmes d’enregistrement transactionnels. Quant à la question de la sécurité, éternel épouvantail au-dessus du cloud public, Marcus Hammer, EMEA KI Lead for Market Analytics, Gartner la fait tomber : «si la sécurité est le principal frein à l’adoption du cloud public pour les entreprises qui ne se sont pas encore engagées, elle en est un des principaux avantages pour celles qui l’ont adopté !» Compte tenu de l’évolution actuelle du marché, la migration se poursuivra de manière continue au cours des cinq à dix prochaines années.
Rien d’étonnant, démontre Gartner. Comme toute industrie, les entreprises de services financiers sont confrontées à des défis tels que la gestion des risques, la recherche de nouveaux niveaux de croissance et de rentabilité et la fourniture d’une expérience utilisateur exceptionnelle. En même temps, elles sont confrontés à des forces de marché dynamiques et à des réglementations changeantes. De surcroît, nombreuses sont ces entreprises qui font face à des décennies de systèmes de données hérités.
«Quand je parle aux institutions financières, elles me disent qu’elles se tournent vers le cloud pour les aider à stimuler la croissance et la différenciation, à réduire les coûts et à se transformer en sociétés plus agiles et innovantes, enchaîne Bob Krentler, Head of Alliance Technology Partnerships, Google Cloud. L’ambition ? Moderniser les systèmes archaïques, améliorer l’expérience client grâce à des API d’apprentissage automatique et créer des écosystèmes connectés générant efficacité, nouveaux modèles commerciaux et opportunités. Ces entreprises voient dans le cloud non seulement un facteur d’efficacité, mais également un facteur de changement.»
Une agilité et une flexibilité nouvelles
Google Cloud ne manque pas d’arguments. Le premier, la capacité de répondre aux exigences en matière de calculs. Sa technologie fournit l’évolutivité nécessaire pour exécuter des algorithmes d’apprentissage automatique, procéder à une analyse de portefeuille ou réaliser une modélisation des risques en s’adaptant au rythme de l’activité. Lancer des clusters de centaines, voire de milliers de cœurs ne prend, en effet, que quelques minutes. Le tout de façon agile : permettre au client de faire évoluer les solutions selon ses besoins, tout en ne payant que pour les secondes où les outils de calcul sont utilisés.
Deuxième argument : les données analytiques et la création de rapports. Et Google de mettre en avant BigQuery, son entrepôt de données sans serveur entièrement géré, capable d’évoluer automatiquement en fonction des performances. Sa puissance lui permet d’exécuter des requêtes à une vitesse fulgurante sur des péta-octets de données, ce qui permet de dégager des tendances plus rapidement. Et comme cet entrepôt n’est pas exécuté sur des machines virtuelles et que la technologie évolutive de Google ne nécessite pas de clusters, les données ne se retrouvent pas consignées dans d’autres cloisonnements.
Une fois les données analysées, Google invite à créer des rapports personnalisés et faciles à utiliser via Data Studio. Google Cloud s’intègre aussi parfaitement aux outils de visualisation tiers afin d’analyser en temps réel les problèmes relatifs aux données les plus complexes.
Google Cloud ouvre aussi la porte au machine learning, ce qui peut avoir un impact majeur sur l’avenir. Concrètement, cela se traduit par la possibilité de gérer les risques plus efficacement, simplifier les opérations, développer une expérience client plus personnalisée, améliorer la gestion des transactions, développer de meilleurs modèles d’analyse quantitative… En Europe, des géants comme HSBC ou Allianz ont déjà franchi le pas. Et avancent des gains importants.
Basculer d’un modèle à l’autre sans rien changer
En misant sur la plateforme Cisco Hybrid Cloud Platform for Google Cloud, Telindus rassure le marché tout en proposant une solution unique dans le sens où les entreprises utilisatrices d’infrastructures sur site peuvent profiter des avantages du cloud sans avoir besoin de renoncer à leurs architectures en place. Cisco Hybrid Cloud Platform for Google Cloud. «L’architecture hybride permet aux applications d’être exécutées au choix sur le cloud public ou sur site, commente Jeremy Oakey, Sr Director, Enterprise Product Management, Cloud Platforms & Solutions Group, Cisco. Ainsi, les utilisateurs peuvent choisir quelle solution convient le mieux pour leurs différentes applications, au cas par cas.» De fait, l’offre fournit aux entreprises un moyen d’exécuter, de sécuriser et de surveiller les charges de travail, leur permettant ainsi d’optimiser leurs investissements actuels, de planifier leur migration cloud à leur propre rythme et d’éviter le blocage des fournisseurs. Les entreprises peuvent désormais développer de nouvelles applications dans le cloud ou on-premise, en utilisant systématiquement les mêmes outils de développement, le même temps d’exécution et l’environnement de production.
Les environnements Cisco sur site peuvent être connectées aux services Google Cloud Platfom tels que Google Kubernetes Engine, BigQuery, BigTable, Cloud SQL, Spanner, Cloud Storage, et Pub/Sub. Les workloads sur site pourront être exposés au Cloud via les API Apigee.
«Concrètement, les entreprises peuvent faire fonctionner leurs logiciels et leurs services informatiques aussi bien de façon dématérialisée, dans le cloud, que de façon physique grâce à leurs systèmes informatiques internes, renchérit Jacques Ruckert. C’est un cloud hybride unique et ouvert qui permet de déployer, organiser et sécuriser applications et services à la fois dans des infrastructures informatiques physiques et sur la plateforme Google Cloud.»
Dans ce contexte, Telindus continue à jouer son rôle de conseil, mais aussi d’intégrateur et d’orchestrateur, conclut Gérard Hoffmann, CEO, Telindus. «Maintenant que le frein réglementaire est levé et que nous arrivons sur le marché avec une proposition solide autour de Cisco et Google, le secteur financier luxembourgeois va pouvoir franchir une étape majeure.»
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