Apple a enregistré, pour la première fois, une baisse de ses ventes trimestrielles d’iPhone.
Apple accuse le coup. Le groupe informatique américain totazl Le groupe américain a notamment subi une chute de plus d’un quart de ses ventes en Chine, son deuxième marché après les Etats-Unis, et les prévisions qu’il a présentées pour le trimestre en cours sont inférieures aux attentes. Résultat ? L’action Apple a perdu jusqu’à 8% dans les transactions hors séance mardi 26 avril en soirée, tombant sous le seuil symbolique des 100 USD pour la première fois depuis février… et effaçant quelque 46 milliards USD de capitalisation boursière !
Du jamais-vu depuis le lancement de l’iPhone en 2007… On est loin de la catastrophe. Pessimistes, les analystes tablaient sur environ 50 millions d’unités écoulées seulement. Le ralentissement des ventes de l’iPhone, ajouté au déclin qui se confirme pour l’iPad (-19% sur un an à 10,25 millions d’unités), montre l’importance pour le groupe de se diversifier. Ce sera à travers les services, a confirmé Tim Cook.
Aujourd’hui, toites proportions gardées, les services ne pèsent pas bien lourd. Les kiosques d’applications et de musique App Store et Apple Music, le centre de stockage en ligne iCloud, le porte-monnaie électronique Apple Pay et les autres services ont généré près de 6 milliards USD de chiffre d’affaires, en hausse de 20% par rapport à l’année précédente, tandis que le chiffre d’affaires trimestriel total a chuté de 13%.
Les analystes estiment qu’Apple doit se préparer à une guerre de tranchées pour décrocher une position avantageuse équivalente à celle de ses activités dans les matériels. Les 6 milliards de chiffre d’affaires des services font pâle figure en comparaison des ventes d’iPhone qui représentent près des deux tiers des 50,6 milliards enregistrés sur le dernier trimestre publié.
Face à la firme de Cupertino, des entreprises telles que la plate-forme musicale Spotify, le service de stockage dématérialisé Google d’Alphabet, Microsoft et autres entreprises de cartographie comptent déjà leur part d’utilisateurs de produits Apple, même si ce dernier dispose aujourd’hui d’offres similaires préinstallées sur ses appareils.
Quoiqu’il en soit, les marges dans les services sont loin d’être aussi conséquentes que celles de l’iPhone.