La révolution de l’Internet des objets est en marche. L’enjeu est considérable: l’objet connecté fera disparaitre progressivement l’objet non connecté et pose donc la question de mutation des produits, des services, des processus, des individus. Pas moins!
Les interrogations sont nombreuses. Sur le potentiel de ces fameux objets, d’abord. En effet, que pourrions-nous faire avec les données qu’ils produisent en temps réel? Ne pourrions-nous pas créer de nouvelles sources de revenus et de nouveaux modèles d’affaires?Mais aussi, plutôt qu’automatiser les processus, carrément les réinventer? Une question en attire une autre.
Sujet inépuisable, que va tenter de cerner l’APSI. Pour son quatrième séminaire de l’année, l’Association luxembourgeoise des Professionnels de la Société de l’Information abordera une série de sujets tant académiques qu’opérationnels autour de l’IoT (Internet of Things) ce mercredi 19 novembre dans les salons de Namur(Hamm, à partir de 13:30).
Outre Marc Payal (Fujitsu) qui introduira le sujet, relevons la participation de Yves Le Traon (Université de Luxembourg), Thomas Engel (Université de Luxembourg), Alicja Gniewek, (Université de Luxembourg), Emmanuel François (EnOcean), Cédric Jadoul (Fujitsu) et Christophe Bianco (Excellium).
Si la thématique est vaste c’est que de nouvelles technologies se mettent en place: réseaux, processeurs, logiciels, services à valeur ajoutée. Dès lors, l’IoT pose des questions de gestion de données, de traitement d’événements et de puissance de calcul qui nécessitent le recours au big data et au cloud computing, mais aussi des questions de sécurité et de confidentialité des données personnelles.
Normalisation, certification, droit… Evidemment! Faut-il s’appuyer sur des normes ou sur un standard commun pour encadrer et améliorer la sécurité liée aux objets communicants? Le passage d’un monde cloisonné à un monde connecté est à l’origine de nombreuses questions juridiques. De fait, l’IoT et l’hyperconnectivité rendent possible une surveillance permanente. Comment, sur le plan opérationnel, assurer le respect des libertés et droits des citoyens? Comment atteindre ce compromis entre garantie de la sécurité des citoyens et respect des libertés, tout en gardant leur confiance?
