Offre de base des services de cloud computing, l’IaaS de POST Telecom connaît un succès croissant. «Si, techniquement, l’offre repose sur les hyperviseurs de VMware et de Microsoft, elle s’enrichit constamment, que ce soit au niveau du stockage sous-jacent ou du réseau, explique Vincent Dürr, Product Manager Cloud, POST Telecom. Mais, plus que les technologies, c’est par notre approche que nous nous distinguons.»

Pas question, en effet, de suivre les ténors nord-américains. Clairement dit, pas question de réduire l’enjeu à une réduction constante des prix tout en proposant toujours plus de puissance et de capacité. «Au contraire, nous entendons accompagner nos clients, non seulement en leur proposant le plus large choix de services de cloud computing, mais aussi et surtout en les aidant à opérer en tant que partenaire technologique global», insiste Vincent Dürr.

Avec POST Telecom PSF, émanation de l’ex-Netcore, le premier opérateur luxembourgeois a franchi une étape décisive pour monter dans les couches hautes, c’est-à-dire les couches de valeur. Et donc de couvrir davantage le volet applicatif, même si les éléments d’infrastructure -notamment à travers l’IaaS- constituent la fondation de tout projet.

Qui dit approche globale, dit démarche étendue. Elle repose sur quatre étapes: «View», «Plan», «Go» et «Run». D’abord, sortir le cloud de sa virtualité. C’est l’étape du «View». En somme, voir pour découvrir. POST Telecom propose concrètement de démontrer très pratiquement tout ce qui attend le client une fois le passage dans le cloud réalisé.

Deuxième étape: «Plan». Soit: identifier les besoins, inventorier les ressources nécessaires. Et donc mesurer l’écart entre le système existant et le projet afin de définir et urbaniser l’architecture cible des services cloud.

Le «Go», troisième étape, tient compte de la transition vers le nouveau modèle. «Une approche par paliers permet une transition progressive vers le cloud et, ainsi, de mieux appréhender le modèle.»

Arrive, enfin, le «Run». Entente sur les SLA, sur la durée du contrat. Tout est en place pour démarrer. Ce peut être progressivement, sur base de certains services de base pour commencer. L’idéal est d’aborder le cloud sereinement.

Tout doit être envisagé, y compris un échec. C’est pourquoi POST Telecom insiste sur le risque d’un -hypothétique- «Stop». Autrement dit la réversibilité. «Même si elle est négative, l’hypothèse ne peut être écartée, estime Vincent Dürr. Les clients ne doivent pas être -ou se sentir- captifs d’un ‘nuage’!»

On l’a compris: l’IaaS n’est qu’une partie de l’édifice cloud. Et n’est pas séparé des couches plus hautes que sont le PaaS et le SaaS. En filigrane, le cloud hybride, que POST Telecom s’apprête à propulser. Une évolution logique -basée sur l’apport du meilleur des deux mondes: privé et public- qui s’imposera au fil du temps. «Très vite, l’IaaS a attiré les entreprises soucieuses de garder la main sur leur infrastructure -elles accèdent au supplément de capacité ou de puissance qui leur manque sans changer leur mode de fonctionnement, observe Vincent Dürr. Aujourd’hui, ces mêmes entreprises voient plus loin, elles reconsidèrent leurs stratégies, les écosystèmes cloud et locaux auparavant séparés, sont désormais considérés comme un ensemble global»

De là, encore, l’importance du conseil, de l’accompagnement -ce que ne peuvent, évidemment, pas proposer les grands ténors du cloud nord-américains. Et c’est aussi cette différence qui attire des clients étrangers, sensibilisés par la pérennité de POST Telecom, les garanties inhérentes au statut de PSF et l’attractivité du pays.

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L'IaaS est un service, pas une finalité, estime POST Telecom
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Offre de base des services de cloud computing, l'IaaS de POST Telecom connaît un succès croissant.
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