Capital à risque : où en est le Luxembourg ?
Paris abrite désormais 12 000 start-up, plus que Londres et Berlin. Et Luxembourg ? Le cap des 500 start-up franchi, il reste au pays à se positionner. Et à étudier les financements en capital à risque.
En Europe, les financements en capital risque de jeunes pousses technologiques en phase de démarrage ont augmenté de 47 % en un an ! En 2021, plus de 10 000 opérations ciblant des start-up technologiques européennes ont été identifiées, a chiffré la société de conseil Startup Genome. Le montant total a atteint 103 milliards EUR. A titre de comparaison, 2400 transactions avaient été relevées en 2020…
Trois marchés -Royaume-Uni, Allemagne et France- concentrent près des deux tiers des 1 000 premières start-up et scale-up d’Europe les mieux financées. Londres l’emporte au niveau de l’importance des financements. Puis Amsterdam, avant Paris et Berlin.
Plus de 500 start-up dans le numérique au Luxembourg
Et Luxembourg ? Jusqu’ici, le Grand-Duché n’apparait pas clairement sur la carte. Pourtant, dans sa dernière cartographie, Luxinnovation a identifié plus de 500 start-up actives dans le développement et l’offre de solutions numériques et innovantes. Celles-ci relèvent majoritairement des domaines prioritaires de la diversification économique du pays.
L’écosystème start-up luxembourgeois s’est développé continuellement au cours de la dernière décennie, indique le ministère de l’Économie. De là, l’idée de lancer un état des lieux de l’écosystème luxembourgeois des start-up. Objectif : identifier les mesures à prendre pour accélérer le développement de l’écosystème.
Des atouts à mettre en avant
Le processus d’analyse est en cours. Cet état des lieux permettra une compréhension qualitative et quantitative plus approfondie de l’écosystème start-up luxembourgeois. Le projet se base sur l’analyse de données et d’informations recueillies auprès de la communauté start-up et de l’écosystème. L’étude fournira des comparaisons pertinentes avec d’autres écosystèmes au niveau international. Elle mettra en évidence les opportunités potentielles de développement futur. Egalement ses forces et faiblesses ainsi que les facteurs de succès de l’écosystème national.
L’étude a été confiée à Startup Genome, en étroite collaboration avec les équipes dédiées du ministère de l’Économie et de Luxinnovation. Au cours du processus, Startup Genome pourra s’appuyer sur son expérience dans l’analyse de plus de 200 écosystèmes start-up dans le monde et sur les connaissances et les données recueillies dans le cadre du rapport Global Startup Ecosystem Report (GSER) publié annuellement. On verra donc le Luxembourg dans la prochaine édition.
Belle initiative, curieux de lire le résultat de l’étude et la manière dont vous concevez la relation entre écosystème startup national et le capital risque, car l’un a un encrage national alors que l’autre agi multi-pays.