Multicloud : avancée timide du secteur financier
Si le multicloud hybride est considéré comme le modèle informatique idéal pour les acteurs des services financiers, seuls 26% d’entre eux l’ont adopté.
Intéressante photographie du secteur financier à l’aune du multicloud faite par Nutanix. 31 % des répondants exploitent encore des datacenters à trois niveaux, non adaptés au cloud, comme seule infrastructure informatique. Ils ont également déclaré avoir le déploiement le plus faible de tous les secteurs interrogés dans l’utilisation du cloud public. 59% des répondants n’utilisent aucun service de cloud public, probablement en raison d’importants investissements existants dans les applications et de la nature hautement réglementée du secteur.
La complexité de la gestion au-delà des frontières du cloud reste d’ailleurs un défi majeur pour les organisations de services financiers. En effet, 84 % des personnes interrogées s’accordent à dire que le succès passe par une gestion plus simple des infrastructures multicloud. Et 50 % citent les problèmes de sécurité comme un défi pour le modèle multicloud. Pour relever les principaux défis liés à la sécurité, à l’interopérabilité et à l’intégration des données, 82 % des personnes interrogées conviennent qu’un modèle hybride multicloud est idéal, c’est-à-dire un modèle d’exploitation informatique comportant plusieurs clouds à la fois privés et publics avec interopérabilité entre eux.
La mobilité des applications au cœur des préoccupations
Presque toutes les personnes interrogées dans le secteur des services financiers (98 %) ont déplacé une ou plusieurs applications vers un nouvel environnement informatique au cours des 12 derniers mois. Probablement des centres de données traditionnels vers des clouds privés, étant donné la pénétration relativement faible du multicloud et du cloud public dans ce secteur. L’accélération du développement des applications (43 %) est la raison la plus souvent citée pour expliquer cette migration, suivie de près par la sécurité (42 %) et l’intégration de services natifs du cloud (40 %). En outre, comme une grande majorité, 83 % des personnes interrogées reconnaissent que le transfert d’applications vers un nouvel environnement peut être long et coûteux, on s’attend à ce que l’adoption des conteneurs augmente au même rythme que les déploiements multiclouds pour permettre aux applications de fonctionner et de se déplacer presque partout rapidement et facilement. Parmi les répondants des services financiers, 86 % ont déclaré que les conteneurs seront importants pour leur organisation au cours de l’année prochaine.
La sécurité, comme principal axe d’amélioration
Les principales priorités informatiques des services financiers pour les 12 à 18 prochains mois sont l’amélioration de la sécurité (54 %), l’amélioration de la gestion multicloud (49 %) et le développement et/ou la mise en œuvre de technologies natives du cloud (47 %). Lorsqu’on leur a demandé ce que leurs organisations avaient fait différemment en raison de la pandémie, 70 % ont répondu qu’elles avaient augmenté leurs dépenses pour renforcer leur posture de sécurité, 64 % ont dépensé davantage pour accroître l’automatisation du libre-service basée sur l’AI. Et 64 % ont investi dans des mises à niveau de l’infrastructure.
« Alors que le secteur des services financiers semble être dans les premières phases de déploiement, l’évolution vers une infrastructure informatique multicloud interopérable qui s’étend sur un mélange de clouds privés et publics est en cours, explique Anand Akela, Vice President Marketing Marketing Products & Solutions, Nutanix. Comme la sécurité de l’information et la résilience opérationnelle restent au premier plan pour les organisations de services financiers, elles doivent se tourner vers des solutions hybrides multicloud avec une gestion et une sécurité intégrées, et la possibilité de déplacer rapidement les applications entre les infrastructures cloud de manière rentable. »