Trend Micro, plus partenaire que jamais

Oct 27, 2021 | Cyber Security | 0 commentaires

Approche par produits, hier. Partenaire de confiance des entreprises, aujourd’hui. Trend Micro capitalise sur l’étendue de son offre et sa reconnaissance. Explications de Nadine Serneels, Enterprise Sales Manager.

° Trend Micro renforce son équipe commerciale et ambitionne une croissance durable sur le marché luxembourgeois. Que faire de plus un fournisseur de technologies ?

Nadine Serneels – Opérer, pour nos clients, comme partenaire de confiance. En somme, les décharger, en notre qualité de leader technologique, de leur gestion sécuritaire. Nous pouvons non seulement les doter des solutions de sécurité les plus avancées, mais également les aider à amplifier leur prise de conscience en matière de cybersécurité. C’est là, réellement, la plus-value de Trend Micro. Et la raison pour laquelle nous investissons -et continuerons à le faire demain- dans une équipe commerciale dédiée, focalisée sur le marché luxembourgeois. 

° La perception de la sécurité aurait-elle changé ?

Oui. Nos clients le disent tous, les risques de sécurité se sont accrus au cours des deux dernières années, principalement du fait de l’augmentation des menaces, de la surface d’attaque étendue au sein des entreprises et de processus commerciaux plus dépendants que jamais des technologies. Quant à cette crise sanitaire, elle a induit de nouveaux risques…

Partenaire… à tous les niveaux de l’entreprise

° Cette perception varie-t-elle selon vos interlocuteurs ?

Non. En revanche, je note un intérêt croissant des conseils d’administration. Lorsqu’ils sont impliqués en amont dans la stratégie de cybersécurité, ils ont tendance à approfondir davantage le sujet. A mieux anticiper, aussi, les problématiques associées. Ils sont ainsi plus enclins à passer des questions techniques aux questions commerciales.

Nadine Serneels : « Nous voulons opérer, pour nos clients, comme partenaire de confiance. En somme, les décharger, en notre qualité de leader technologique, de leur gestion sécuritaire… »

° Pourtant, malgré l’accélération de la transformation numérique des entreprises en 2020, la sécurité est toujours considérée comme un domaine relevant principalement, voire totalement, du service IT. Il y a donc encore beaucoup à faire…

Oui. Si, par exemple, 85 % des responsables IT interrogés reconnaissent que le conseil d’administration est plus impliqué dans la prise de décisions et la stratégie de sécurité qu’il y a deux ans, ils affirment également qu’il ne s’y intéresse généralement qu’en cas de fuite de données importantes, de nouvelles exigences de conformité ou lors de la création d’un programme de sécurité par un CISO… L’étude ‘Cybersecurity in the C-suite and Boardroom’menée en partenariat avec Enterprise Strategy Group, est particulièrement révélatrice.

Le secteur financier en avance, mais l’écart se réduit

° La situation est-elle différente au Luxembourg ?

Non. La prise de conscience est bien réelle… alors que hier la question se réduisait aux coûts. Voici quatre ou cinq ans, le manque d’engagement se traduisait par le strict minimum en termes d’investissements. A l’époque, c’était essentiellement pour répondre aux exigences de conformité. Plus aujourd’hui. On a dépassé l’étape de la recherche d’une sécurité ‘suffisante’, ce qui est le minimum dans le paysage des menaces que nous connaissons actuellement. Une autre étude, menée cet été avec le Ponemon Institute, montrait que 86 % des entreprises européennes s’attendent à subir une attaque majeure dans les douze prochains mois…

De toute façon, il n’est possible d’instaurer une culture de la sécurité informatique que si les dirigeants montrent l’exemple. C’est le moyen le plus efficace pour que chaque collaborateur soit convaincu du rôle qu’il a à jouer dans la protection de son entreprise.»

° Cette position varie-t-elle d’un secteur à l’autre ? Le secteur financier, très évolué au Luxembourg, est-il toujours en avance ?

Si, de fait, le secteur financier est toujours en avance, l’écart avec les autres secteurs, dont l’industrie, se réduit. Et c’est heureux. J’établis le même constat avec la taille des entreprises et des organisations. Hier, les plus petites n’étaient pas sensibilisées, considérant que les risques étaient propres aux plus grandes. Plus aujourd’hui, croyez-moi ! La COVID-19, le GDPR et l’attention importante que portent les médias aux failles de sécurité et aux ransomwares ont eu pour effet de faire de la cybersécurité une réelle priorité

IT et OT, la différence Trend Micro

° Comment, dans ce nouveau paysage, se distingue Trend Micro ?

Par une approche globale. Alors qu’autrefois, nous arrivions chez les clients avec des solutions spécifiques, comme la protection des terminaux, nous sommes aujourd’hui présents à tous niveaux. Ce que confirment, d’ailleurs, des cabinets comme Gartner ou IDC.

Ainsi, notre capacité à mêler IT et OT. Nous sommes capables de reconnaître les personnes et les processus comme des problèmes plutôt que comme l’informatique… Si l’équipe informatique adopte une approche pour déployer des mesures de sécurité dans la cybersécurité industrielle, elle doit reconnaître le manque de sensibilisation et faire plus d’efforts pour comprendre les problèmes des personnes et des processus qui préoccupent l’équipe OT. En cela, aussi, nous pouvons jouer un rôle de partenaire.

° Dans cette démarche de partenaire, quel est le rôle du canal indirect ?

Etroitement associé à notre démarche ! C’est dans ce contexte, d’ailleurs, que Kamal Ismail, Channel Manager pour le Grand-Duché de Luxembourg, nous a rejoint. Il devient ainsi le nouveau collègue de Stéphane Bonifazzi qui avait été embauché en 2017 afin d’épauler les entreprises et organisations luxembourgeoises dans leur stratégie de sécurité.