Changer de taille, tout en préservant l’agilité et la flexibilité qui ont toujours caractérisé Econocom PSF S.A. Le spécialiste européen de la transformation numérique des organisations entend développer ses activités au Grand-Duché. Il vient de nommer Sébastien Missenard Directeur d’Econocom PSF S.A. -en charge la gestion opérationnelle et la stratégie commerciale de l’entité locale.
Mission : développer l’ensemble de l’offre du groupe au Luxembourg et accroître les synergies commerciales avec les sociétés satellites d’Econocom, tout en faisant évoluer le positionnement de l’entité locale dans des secteurs clés tels que la sécurité, le digital, les managed services et le big data.
«Le temps est venu de rebondir, estime Sébastien Missenard. C’est par notre agilité et notre flexibilité que nous nous sommes toujours distingués des grands acteurs locaux. Ces atouts ont fait notre force, notamment dans le secteur financier : notre statut de PSF nous permet de servir des structures de petite taille qui ont fait le choix de ne pas s’investir dans les technologies de l’information.»
Ce statut PSF -obtenu en 2007- est un solide atout, un différenciateur sur le marché européen, enchaîne Jean-Philippe Mergan, Strategy & Portfolio Director, Econocom Belux. «Nous voulons le valoriser à l’échelle du groupe, en faire un label en présentant le Luxembourg comme le coffre-fort des données. Cette stratégie, en phase avec la politique gouvernementale, passera notamment par le cloud. Luxembourg devient un noeud du réseau européen d’Econocom qui passe par Bruxelles, Paris, Marseille et Madrid. Dans chaque pays où nous opérons, nous comptons toujours deux datacenters Tier III ou Tier IV. A Luxembourg, nous tirons parti d’infrastructures Tier IV. Aujourd’hui, en Europe, nous sommes un des rares acteurs à proposer à nos clients un réseau unifié, un véritable grid -construit au départ d’une technologie hyperconvergée- qui nous permet de gérer au mieux les charges de travail; outre nos garanties de sécurité, nos clients profitent d’un effet d’échelle des plus intéressants.»
Si le statut de PSF est un différenciateur, Econocom mise aussi sur sa formidable capacité à délivrer des services. «En Belgique, Whitelane et la Vlerick Business School positionnent Econocom dans le top 3, devant de grands prestataires mondiaux, rappelle Bernoît Rousseaux, Sales Director BeLux, Econocom. Pourquoi en irait-il autrement au Luxembourg ?» Sébastien Missenard vise les services à véritable valeur ajoutée, là où la concurrence pêche par manque de compétences locales. Au menu : migrations, déploiement de catalogues de services, gestion des dispositifs mobiles… «Même dans un domaine générique comme Microsoft, nous pouvons faire la différence en avançant des compétences -et donc des certifications- pointues !»
Derrière les services, une ambition plus grande : accélérer la diffusion du progrès digital en offrant une combinaison unique d’expertises technologiques et financières. «Dans tous les secteurs où nous opérons -finance, industrie, secteur public- je ressens un intérêt croissant pour réellement engager la transformation digitale. Ce qui veut dire : enrichir l’expérience client, améliorer la performance opérationnelle, créer des services à valeur ajoutée… Nous sommes au début d’un cycle, assure Sébastien Missenard. A partir de plates-formes mutualisées, basées sur le modèle pay-per-use, nous offrons des solutions uniques, en exploitant au mieux la mobilité.» De fait, là où les entreprises ont buté sur des concepts tels que le BYOD, voire le CYOD, Econocom prône une approche globale, l’EMM (Enterprise Mobility Management) capable, à travers un large catalogue de fonctionnalités dédiées, de gérer tout l’écosystème de la mobilité d’entreprise.
«Le moment est propice, martèle Sébastien Missenard. Si de nombreux acteurs avancent leurs pions, Econocom mise sur son approche globale pour aider les entreprises à réussir leur transformation digitale : du conseil initial au financement des projets, en passant par l’approvisionnement et la gestion administrative des actifs numériques, les services d’infrastructures, les applicatifs et les solutions métiers.» Enfin, derrière la filiale luxembourgeoise, il y a un groupe, fort de 8.500 collaborateurs dans 19 pays…
Un goût de re-conquête.